Publicité

L’or est fort quand l’économie est faible
Vendredi 14 mai 2010, l’or a atteint un record jamais atteint jusque là : 1249,40 $, s’approchant du seuil symbolique des 1250 $ l’once. L’or a également battu son record en euros en frôlant la barre des 980€.

Selon le spécialiste de l’économie Boris Cukon, le cours de l’or devrait doubler d’ici 2015, et devrait donc passer à 2.500 dollars. Un point de vue partagé par Bernard Busschaert, autre spécialiste de l’or chez Leleux Associated.

Instabilité des marchés, fragilisation de la monnaie fiduciaire sur fond de tragédie grecque… tous ces facteurs contribuent largement à renforcer la solidité de l’or et à faire grimper son cours aux rideaux. Regardez comme les investisseurs se réfugient vers le métal précieux ! Le phénomène n’est pas nouveau, il se répète même : dès que la monnaie papier connait des signes d’affaiblissement, qu’un pays est sujet à l’inflation, que les marchés sont en baisse, la courbe de l’or, elle, ne cesse d’augmenter. C’est quasi mathématique !

Dès les premiers signes annonciateurs de crise, certains acteurs ont vite compris que l’or qui avait été fortement dévalué depuis les années 80 allait se remettre à grimper en flèche. Les plus avisés ont donc commencé à acheter de l’or en pièces ou en lingots dès cette époque, et les plus visionnaires à créer des plateformes d’achat et de vente d’or. Comme le fit aucoffre.com, plateforme d’achat et de vente de pièces d’or avec garde en coffre.

Les subprimes : signe avant-coureur de crise
Dette des pays (Etats-Unis, France et autres pays d’Europe), chute du dollar… tous les facteurs de crise étaient déjà présents en 2007 mais pas encore révélés au grand jour.
Premier agitateur de crise : les subprimes. A cette époque, nombreux sont les gens ayant effectué des placements financiers, que le monstre des subprimes a effrayé. Ces produits financiers, très sophistiqués, soit disant « prémunis contre les risques » ont au final entraîné une crise du logement sans précédent aux Etats-Unis.

Publicité

Sauf qu’avec la flambée du cours du pétrole en 2007, les taux à long terme ont flambé aussi, entraînant avec eux les prêts immobiliers. La suite on la connaît tous : dans l’impossibilité de payer les taux effectifs, les propriétaires se sont vus confisqués leur habitation.

De peur que cette crise ne contamine (à juste titre) les marchés financiers, certains ont alors commencé une nouvelle forme de ruée vers l’or. Rien à voir avec celle qui enrichît et ruinât les Etats-Unis à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Cette nouvelle « ruée » s’est plus caractérisée vers l’achat progressif de biens en or par des particuliers qui, plus soucieux d’assurer leurs placements que de générer du bénéfice ont choisi d’investir dans l’or, car ils ont, comme Léonard Sartoni, anticipé la consolidation de l’or.

Article précédentL’or reste au coffre, le pétrole sombre
Article suivantLe distributeur d’or : or pour tous ou gadget pour riche ?
Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici