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Les mesures pour réduire les dépenses de l’état ne sont-elles que des pansements sur une jambe de bois ? Un leurre ? Toujours est-il que suite à la dernière note un peu serrée attribuée à la France par les agences de notations, la rigueur s’abat lentement mais sûrement sur le pays, telle du givre en plein été.

Etat des lieux
La crise, on en entend parler depuis 2008, voire 2007 avec la crise des subprimes aux Etats-Unis. Après avoir touché certains pays fragiles de l’UE (Grèce, Espagne, Portugal…), la crise contamine petit à petit les pays dont l’économie semblait plus forte, à commencer par l’Angleterre. Les symptômes détectés en France sont-ils alarmants ? Il suffit de décrypter un peu l’information pour le savoir.

Plan d’austérité : un cache misère ?

Depuis le 26 juin, Nicolas Sarkozy a demandé à François Fillon d’appliquer à la lettre un plan d’austérité qui touche directement le train de vie des ministres et de leur entourage. Dans les grandes lignes, les ministres vont désormais devoir payer leurs frais privés, faire une croix sur leur voiture et logement de fonction et se contenter du strict minimum en matière de cérémonies, réceptions, galas… (la Garden party de l’Elysée par exemple, est supprimée). Le gouvernement parle même d’un gel des salaires de la fonction publique.

Et c’est justement quand l’Etat est quelque peu bousculé par des scandales (l’affaire Woerth) que cette décision est appliquée. On peut se poser la question : ces mesures politiques ne cacheraient-elles pas une crise plus profonde ?…

Hausse du prix du gaz : les causes
Une deuxième mesure gouvernementale vise à augmenter à plus ou moins long terme le tarif du gaz. En effet, Christine Lagarde a annoncé vouloir faire une « pause » dans les tarifs du gaz jusqu’au 1er janvier prochain, « le temps qu’un audit détermine la pertinence de la nouvelle méthode de calcul appliquée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) », pendant que la CRE et GDF Suez expliquent cette hausse des tarifs par la montée des cours de pétrole et la baisse de l’euro.

Même si la Ministre de l’économie a demandé une pause dans les tarifs de gaz qui ont déjà augmenté de 10% depuis le début de l’année, une hausse des tarifs de l’énergie n’est jamais bon signe, les industries se « gavent » sur le dos des particuliers alors que la libéralisation des marchés de l’énergie visait à avantager les particuliers.

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Bourse de Paris : dégringolade annoncée
A La Bourse de Paris le 1 juillet en matinée, le CAC 40 a perdu 1,84%, repassant ainsi sous la barre des 3.400 points, soit ses niveaux d’août 2009. Dans la plupart des pays européens, la crainte d’une nouvelle récession se fait sentir : l’euro recule aussi et sa valeur passe de 1,2226 à 1,2210 dollar en 24h. Même si son niveau est remonté dans la même journée, des craintes sur un ralentissement de l’économie et sur les banques se font nettement ressentir.

L’heure n’est pas à la panique : faites d’ores et déjà  les bons investissements

« Mieux vaut prévenir que guérir » : ce dicton pourrait s’appliquer à l’état présent des choses. S l’on en croit les tendances actuelles, la crise n’a pas disparu et pourrait revenir à la hausse très lentement. C’est pourquoi investir dans une valeur sûre sur le long terme reste une solution idéale pour « assurer ses arrières ». Investir dans les pièces d’or, c’est investir dans des gains solides, sécurisés, qui peuvent vous aider à bâtir d’années en années un vrai patrimoine.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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