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Pendant combien de temps les taux de chômage des moins 24 ans peuvent-ils rester proches des 60%, comme en Espagne et en Grèce, sans qu’un éclatement ait lieu  ? L’or peut encore être la meilleure garantie contre une émeute induite par un effondrement financier.

Le Printemps Arabe ayant atteint une certaine notoriété ces deux précédentes années, est-ce que les pays Européens ont à craindre que certains de ces mêmes facteurs  et conséquences puissent arriver petit à petit au sein de leurs frontières  ?

Avec la méfiance croissante du peuple envers les politiciens ainsi que leurs tentatives de rétablir la mauvaise gestion financière de leurs prédécesseurs, est-il probable que des émeutes urbaines viennent à se transformer en une insurrection généralisée  ?

Certaines démocraties occidentales sont d’ailleurs dans un état mitigé. Prenons l’exemple de l’Espagne. Le taux de chômage pour les personnes de 24 ans et moins varie entre 50 et 60%. Ce qui est quasiment le même cas de figure pour la Grèce.

Dans les deux pays, le taux global de chômage est estimé au-dessus de 26% et toujours en hausse, prenant en compte aussi que les statistiques annoncées par les gouvernements sont fréquemment sous-estimées par rapport aux faits réels.

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Combien de temps avant que la situation n’éclate réellement ? En tout premier lieu, la faiblesse économique actuelle nous apparaît comme un gouffre sans fin annonçant une chute interminable. Puis, il nous suffit de regarder les courbes graphiques des taux de chômage à travers l’Europe pour nous apercevoir que la situation ne fait qu’empirer.

Le taux de chômage pour les jeunes au Portugal touche les 40% tout comme en Irlande. Pour l’Italie, ce taux est de 37%, augmentant progressivement comme dans les pays Baltes. En France, le taux dépasse les 25%, croissant à grande allure.

Un tonneau rempli de poudre, conséquence de ces facteurs, pourrait prendre feu au sein d’un de pays de la zone Européenne, entamant ainsi une série d’explosions à travers l’Europe.

Le danger et la difficulté de palier ce genre d’évènements réside dans les contrôles des protestations populaires par des forces de polices paramilitaires trop zélées, qui ne feraient qu’empirer les conflits dissidents. Et nous ne connaissons que trop bien ce cycle de violence alimenté à la fois par le peuple et les forces d’état. Nous nous souvenons tous de l’Egypte, la Tunisie, la Lybie et tout particulièrement la Syrie.

Les démocraties occidentales ne sont pas à l’abri d’une telle menace. Il suffit de nous pencher sur ce dernier siècle pour dresser le bilan des principaux faits historiques. Il est à espérer qu’avec l’amélioration générale des niveaux de vie à  travers les nations, nous n’ayons pas à revivre de tels événements. Cependant, il faut envisager  qu’une insurrection tant partielle que générale puisse avoir lieu au sein d’un des pays européens . Les premiers objectifs à atteindre dans de tels cas seraient le gouvernement et les banques. Ces dernières seraient plus touchées car elles seraient considérées comme  l’origine des problèmes de la crise économique.

Dans un tel scénario, ceux qui disposeraient d’argent fuiraient vers des pays sûrs où l’or serait la première valeur refuge d’investissement  non seulement en cas d’effondrement bancaire sinon en cas de déclin financier en général.

Pour ceux d’entre nous qui sont habitués à la stabilité démocratique, un tel scénario peut leur sembler improbable mais la révolution, si elle venait à avoir lieu, serait principalement menée par les jeunes, encouragés par des agitateurs plus agés et plus virulents.

Ce genre de situation peut dégénérer très rapidement et devenir difficilement contrôlable. Il suffit de se souvenir des émeutes de Londres en 2011, après qu’un jeune homme de couleur fut abattu par la police. Ces émeutes menées dans plusieurs quartiers de Londres demeurèrent hors-contrôle de la police pendant 3 ou 4 jours.

Il ne s’agissait là que d’un petit événement individuel, aussi dramatique que cela ait pu être pour la famille du jeune homme abattu. Mais si un si petit événement cause autant d’émeutes, que se passerait-il si une agitation générale venait à avoir lieu au sein d’un pays où plus de la moitié des moins de 24 ans sont au chômage, sans perspective d’emploi à l’horizon, dans une communauté peut-être encore plus volatile ? Cela pourrait être à l’origine d’un desordre général et pourrait dépasser les frontières. Les émeutes de Londres ont suscité des éclatements sporadiques dans d’autres villes du Royaume-Uni. Une insurrection en Grèce, par exemple, pourrait se reproduire dans d’autres pays comme le printemps arabe a pu s’étendre de pays en pays.

Tout le monde est assuré, non pas dans l’espoir de voir sa maison brûler ou d’être victime d’un accident de la route mais plutôt pour se protéger financièrement contre de tels risques. De la même sorte, il correspondrait d’investir un peu dans l’or ou peut-être dans de l’argent, afin de se protéger contre tout effondrement financier dans le pays où vous êtes domicilié et détenez votre patrimoine, et non pas parce que vous attendez à ce que les choses en arrivent au pire.

L’or, au cours des siècles, a prouvé être une valeur refuge. Il est conseillé aux personnes de détenir une partie de leur épargne dans les métaux précieux. L’or physique est le meilleur investissement, il sera toujours là contre tout effondrement financier ou tout autre événement improbable ou incontrolable.

Source : Mineweb ext.

 

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