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Lanalyse du différent monétaire permet au moyen dun microscope de détecter les faux napoléons
L'analyse du différent monétaire permet au moyen d'un microscope de détecter les faux napoléons

Dans les années 80 la prime sur les Napoléons était proche des 100%. Si un Napoléon contenait pour 1000 Francs d’or, sa valeur globale était de 2000 avec la prime, motivant des faussaires à fabriquer de faux Napoléons à partir d’or bien réel pour empocher la différence, la prime. C’est ainsi qu’a été frappé la Marianne Coq de 1915. La dernière pièce d’or Marianne officiellement frappée par la France portant le millésime 1914, il était évident qu’il ne pouvait s’agir que d’un faux dans le cas d’une pièce datée de 1915. Aujourd’hui, les fausses Marianne Coq de 1915 sont vendues comme les autres pièces en or, sans prime évidemment.

Nous avons trouvé sur le blog Placements et métaux précieux un article à propos des faux napoléons :

Il existe quatre sortes de faux Napoléons et une énigme.

  1. Les « tocs« : En métal vil, plaquée or. Elles ne valent rien. Elle sont relativement facilement détectable avec une bonne balance.
  2. Les « italiennes » ou « Montecatinis« : Elles furent fabriquées en Italie dans les années 1860. A cette époque, le cours de l’or était nettement inférieur à la valeur du Napoléon. De ce fait, il était très lucratif de faire des faux en or à partir de lingots. Le cours actuel de ce type de pièce est de +/- 80% de celui d’un vrai Napoléon.

LA SUITE DE L’ARTICLE SUR PLACEMENTS METAUX PRECIEUX

Les faussaires ne manquent pas d’imagination et ce sont aussi attaqués aux lingots.

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Le détection des faux lingots n’est pas facile quand le travail du faussaire est de bonne qualité.

Il existe deux façons de faire un faux lingot: le lingot « plaqué-or » et le lingot « fourré ». Le premier est relativement facilement détectable, mais le second est difficile à reconnaître.

Un lingot « plaqué-or » ou « toc » est un lingot fabriqué de toute pièce à partir d’un moule. Dans ce moule on coule un métal ou un alliage des métaux vils (généralement du bronze ou du tungstène) et par la suite on recouvre ce métal d’une fine pélicule d’or. En général dans ce cas il est impossible d’avoir un poids qui correspond au volume d’un vrai lingot. Comme on désire préserver d’abord l’apparence de la forme ce sera au détriment du poids. Ce type de lingot est plus léger qu’un vrai. Une bonne balance permettra de reconnaître ce type de fraude. Une griffure avec une pointe métallique confirmera qu’il s’agit bien d’un placage d’or.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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