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«Cela fait déjà quelque temps que les banquiers privés conseillent à leurs clients de placer une part d’environ 5% en or», constate André Montandon, analyste financier indépendant, expert du marché de l’or. Seulement voilà: les banques offrent de l’or papier, mais ne parviennent pas à honorer les demandes de clients pour de l’or métal, devenu extrêmement rare sur le marché. Cette rareté s’explique par le fait que l’Afrique du Sud, premier extracteur d’or, a baissé sa production de plus de 700 tonnes annuelles à moins de 200 tonnes. Quant aux autres grands pays extracteurs que sont la Chine et la Russie, ils gardent la totalité de leur or pour leurs réserves monétaires. Autrement dit, un client privé qui demande à sa banque de convertir rapidement 1,5 million de dollars en or physique risque d’être déçu.

André Montandon, qui conseille à ses clients de détenir de l’or physique et de le conserver dans un coffre, fait face à ce problème tous les jours. Pourtant, il ne croit pas à l’or papier, notant que, si les gens se raccrochent à l’or, c’est justement parce qu’ils fuient la monnaie papier. «L’or scriptural existe en multiples de mille par rapport à l’or physique. Acheter du papier au prix de l’or réel, c’est totalement excessif».

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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