Publicité

Cette semaine, « l’once d’or repart à l’assaut des 1260 dollars » selon Lexpress.fr dans un article du 12 avril. L’or est porté par son statut de valeur refuge dans un contexte économique compliqué, mais aussi par sa valeur intrinsèque face aux doutes sur celle, relative, de l’euro après l’évocation de l’« helicopter money ».

L’or, valeur refuge face aux craintes sur l’économie mondiale

« Face aux craintes qu’inspire l’économie mondiale, l’or brille de nouveau », annonce LeMonde.fr dans un article du 13 avril. Selon le quotidien d’information, l’or a retrouvé son statut de valeur refuge, profitant des soubresauts de la Bourse et des inquiétudes quant à l’économie mondiale. Depuis le 1er janvier 2016, « le cours de l’once affiche une progression de 16 % », quand d’autres actifs perdent de leur valeur.

Et ce n’est pas fini, selon le Monde, qui rappelle que la Réserve fédérale américaine ne devrait monter que légèrement ses taux cette année : « historiquement, un repli de la monnaie américaine se traduit par une hausse des cours de l’or. »

De quoi se pencher à nouveau sur le dossier que le quotidien avait proposé en février dernier : « le lingot d’or contre la peur ».

Or et industrie : « hausse du cours de l’or » à prévoir

L’or est très demandé par les industries : près de 9 % de la demande en or dans le monde, selon le World Gold Council. Cette information partagée par l’Usine Nouvelle le 11 avril attire donc forcément l’attention : l’industrie a réduit sa demande en or.

Publicité

Selon le dernier rapport annuel GFMS / Thomson Reuters, le secteur électronique (70 % de la demande industrielle) a notamment réduit sa demande en or. Les composants en or sont remplacés, lorsque c’est possible, par des métaux ou des alliages moins coûteux. Et une « hausse du cours est en vue », estime le site d’informations : « « les fondamentaux (une baisse du surplus de production) et les perspectives macroéconomiques mondiales plaident tout de même pour une hausse du cours de l’or.

Toujours de nouvelles monnaies locales en développement !

A Dijon, une nouvelle monnaie locale pourrait voir le jour : la Chouette. C’est bien loin d’être le seul projet puisqu’à Cagnes-sur-mer dans les Alpes maritimes, une autre monnaie est aussi en projet. « Il y a déjà une centaine de monnaies locales en projet ou en circulation en France », rappelle du coup Francetvinfo.fr dans un article du 8 avril.

Dans un dossier plus complet du 7 avril, le site d’informations relève les projets les plus notables menés en France autour de la monnaie locale. « Les monnaies locales apparaissent et rencontrent le succès en période de crise économique : les années 30, les années 90 et depuis 2008 et la crise financière », relève Francetvinfo.fr. « Elles pourraient permettre de court-circuiter l’économie « classique » pour faire émerger une économie alternative, sociale et solidaire. »

Sur Loretlargent.info, ce sujet des monnaies locales n’est pas nouveau : on parle aussi de monnaies éthiques, de monnaies complémentaires ou encore de monnaies solidaires. Elles représentent une alternative à l’euro, et une alternative aux systèmes bancaires. Pour autant – et c’est une limite ! – elles ne reposent pas sur des valeurs tangibles, comme le fait la VeraCarte, carte de paiement adossée à l’or.

Des anciennes mines d’or sous un lotissement en Haute-Vienne

Si l’exploitation aurifère en France a diminué en France dès 1935 pour s’arrêter en 1955, il en reste encore des traces. Et c’est cet habitant de Beaune-les-Mines, en Haute-Vienne, qui peut en témoigner : une partie de son jardin s’est effondrée, révélant un puits de mine d’or.

Cinq mois plus tard, il s’inquiète encore : « cette cavité correspondrait à l’entrée d’un ancien puits de mine vieux de 90 ans ! S’il y a un puits, il y a aussi des tunnels… et selon les plans, une galerie passe sous le lotissement », détaille France3Regions dans un article du 13 avril. L’ancienne exploitation aurifère aurait été fermée dans les années 30.

Article précédentTaxis : les fabricants de chandelles ont-ils eu gain de cause ?
Article suivantÉDITO – Payer les râleurs, c’est bien, mais avec quel argent ?
Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici