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Quelle confiance peut-on porter à une monnaie ? C’est la question qu’on pourrait se poser, au milieu des informations qui relaient une place de plus en plus importante donnée au yuan chinois ou au bitcoin, tandis que les monnaies alternatives continuent de s’ancrer au niveau local… et que les Lettons oscillent entre enthousiasme et opposition à l’euro, à trois semaines de l’adoption de la monnaie unique européenne.

Le bitcoin : aimé par ici, craint par là

La monnaie virtuelle fait d’ailleurs l’objet d’un dossier cette semaine sur Loretlargent.info. Car la question se pose : peut-on encore comparer l’or au bitcoin ?

Le bitcoin est craint par les banques, et plusieurs pays s’en méfient également. La monnaie électronique « inquiète plusieurs états », estime un article de RTS.ch le 11 décembre. « La Banque de France a souligné qu’il représentait un « risque financier certain » », relaie le site d’information suisse.

Interdit en Thaïlande, reconnu en Allemagne, le bitcoin n’a pas le même statut partout dans le monde. Ecarté par la Banque centrale chinoise, il a du coup subi une baisse de son taux. Plusieurs entreprises chinoises en ont profité pour refuser le paiement en bitcoin, selon une information parue sur BFMTV.com le 10 décembre. « Les Chinois sont devenus les premiers acheteurs de la monnaie, qui permet de se passer du système bancaire », note d’ailleurs l’article. Un moyen pour la population d’échapper au contrôle gouvernemental ?

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Et quelle confiance pour l’euro ?

Du côté des Lettons, la question de la confiance se pose également… mais là, le changement est désormais inéluctable ! Dans trois semaines, ils diront adieu à leur monnaie nationale pour adopter l’euro. Dans un article du 10 décembre, LeMatin.ch note l’engouement des Lettons à se procurer l’euro. Un enthousiasme qui, selon le site d’information suisse, « contraste avec les sondages selon lesquels près de 60 % des deux millions d’habitants de ce pays balte sont opposés à son adhésion à l’euro ».
La Lettonie est le pays qui affiche la croissance la plus forte dans l’Union européenne, toujours selon le site suisse.

Les monnaies alternatives, une solution locale ?

Les monnaies alternatives locales se portent bien, merci. A Concarneau, la sardine fête son premier anniversaire, d’après un article du quotidien Ouest-France relayé sur Maville.com le 12 décembre.
Et comme à l’ouest, tout va bien, c’est aussi dans le sud ouest que l’eusko, la monnaie locale basque, continue de faire des émules. Un annuaire complet des commerçants et des associations qui acceptent le paiement en euskos a été mis en ligne, et au total, près de 500 commerçants et associations y sont référencés. Un succès, près d’un an après sa mise en service. Une semaine sera d’ailleurs dédiée à l’eusko, selon Sud Ouest dans un article du 9 décembre.

Autour du monde

En Roumanie, le pays continue à se mobiliser contre le projet de mine canadien. Mardi, ce sont les députés qui ont rejeté un projet de loi qui devait permettre à la compagnie canadienne d’exploiter « la plus grande mine d’or à ciel ouvert d’Europe en Roumanie », selon un article de SudInfo.be le 10 décembre. Il faut dire que le projet canadien mobilise habitants et associations depuis des mois. Ce rejet des députés fait suite à un premier rejet du Sénat. Il faut croire que pour une fois, tout est fait pour la sauvegarde de l’environnement !

Enfin, l’information insolite vient de New York, où le chef pâtissier français Dominique Ansel a créé une pâtisserie hybride, le cronut, un mélange de croissant et de donut. « Le glaçage au chocolat est recouvert de poudre d’or 24 carats », souligne LExpress.fr dans un article du 11 décembre. La pâtisserie, un bijou qui ne connaît pas la crise ?

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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