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J’ai récemment répondu à un de nos membres qui me posait des questions tout à fait légitimes sur le devenir de son compte AuCOFFRE.com, comment passer des ordres d’achat en cas de crise grave. Vu le contexte actuel, je pense qu’il n’était pas inutile de partager avec vous mes réponses.

En cas de crise grave (série de faillites bancaires comme en 2008 par exemple), la difficulté pour échanger de l’or contre des euros viendrait surtout du côté des banques. Imaginons, vous vivez en France et le pays subit un embrasement avec des émeutes, des faillites de banques à répétition, l’explosion de l’euro et une inflation massive, etc.

1er cas de figure : vous songez revendre votre or conservé à la maison :
Vous serez probablement dans l’illégalité, comme pendant la seconde guerre mondiale. Dans ce cas, vous risquez la prison ou pire. Vous risquez aussi d’être attaqué par ceux qui veulent votre or. La presse ne cesse d’enterrer l’or, car son cours n’a jamais ré atteint les sommets de septembre 2011 (1911$ observés), mais omet de rappeler que son cours est toutefois toujours resté élevé depuis 2010, qu’il représente beaucoup de valeur pour peu de volume et qu’il suscite toujours d’importantes convoitises.
Les boutiques de rachat d’or seront fermées car pillées et les banques fermées aussi. Bref, on l’avait déjà dit : il vaut mieux avoir peu d’or à la maison, mais surtout des pièces en argent, plus liquides et moins convoitées de par leur plus faible valeur.

2e cas de figure : vous voulez revendre votre or conservé chez AuCOFFRE.
Si votre banque a fait faillite, il ne nous sera plus possible de virer d’argent sur votre compte. Donc il faudra avoir prévu en parallèle une autre banque (La Poste ? ou bien une succursale de banque étrangère ?), si tout le système bancaire n’a pas explosé.
Bref, c’est très compliqué de transformer son or en monnaie en période de très très forte tension. Mais les euros vaudraient-ils de toute façon encore quelque chose ?

Alors en cas de forte dégradation voilà ce que l’on pense, selon les cas (et tous les cas sont possibles) :
– Avoir de l’argent métal à la maison pour assurer la survie au quotidien dans le cas où les euros ne valent rien et que les infrastructures sont mal en point. C’est le cas que je nomme « les bombes tombent dans le jardin ». Les VeraSilver dédiées à la livraison sont parfaites pour ça pour passer la tempête. Quand les choses seront plus calmes, vous pouvez par exemple décider d’émigrer dans une zone plus tranquille, où la monnaie est plus accessible, où les banques sont opérationnelles et où vous allez donc pouvoir profiter de votre compte AuCOFFRE.
Avoir une VeraCarte pour pouvoir revendre de la matière précieuse contre des euros dans les commerces, dans le cas où se sont juste quelques banques qui font faillite (pas tout le système). En cas de fuite à l’étranger, votre Veracarte marchera de toute façon dans d’autres pays dans la devise locale (dollar, franc suisse, yen, etc.).
– Utiliser la fonction Envoyer de la Veracarte pour payer d’autres personnes dans le cas où le système téléphonique fonctionne encore, mais plus les banques et l’euro est mort. C’est une possibilité. En Afrique il n’y a pas de banque dans certaines zones, peu de gens ont des comptes, et pourtant avec des système comme M Pesa ou bien Orange Monnaie, les gens parviennent à faire des paiements pour les transactions de la vie courante.

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Quant aux moyens de communications (téléphone, internet…), oui c’est vrai, le téléphone est une infrastructure fragile, mais qui nécessairement doit fonctionner en cas de conflit car sinon même les « ennemis » ne peuvent plus communiquer. La communication, c’est le nerf de la guerre ! En Afrique, dans les zones de guerre, les gens parviennent encore à communiquer avec des mobiles dans les zones couvertes. Si le mobile passe, alors internet n’est jamais loin. Nous avons vocation à permettre de plus en plus des transactions simples par téléphone mobile, même basique. Et puis pour les plus fortunés, il y a toujours le téléphone satellite (très cher), voire l’internet par satellite (pas cher dans les zone couvertes).

Pour mémoire, en 2009 nous avions mis en place un système de passage d’ordre par téléphone, vocalement. Ça marchait très bien. Évidemment, avec la facilité que représente internet actuellement, ce système n’est plus justifié, mais en cas de dégradation des services, il est possible de le remettre en route et dans ce cas, il serait de nouveau possible de passer un ordre depuis une cabine téléphonique ou un téléphone GSM basique appartenant à un ami ou voisin. Le problème ne serait pas le défaut de vendeurs ou d’acheteurs, car sauf à avoir un embrasement mondial, et dans ce cas le problème ne sera pas d’avoir de l’or ou pas, mais tout simplement de lutter pour manger et ne pas être « mangé », il y aura toujours des acheteurs sur une partie de la planète. Avec la disponibilité de nos coffres à Genève, on limite très fortement l’exposition de la matière précieuse à des problèmes géopolitiques violents. Nous sommes connectés avec nos fournisseurs, belges, allemand, suisse, voire chinois, auprès desquels il sera toujours possible de retourner la matière. Nous sommes connectés avec des confrères, donc la contrepartie acheteuse n’est pas un problème. Définitivement. Nos serveurs informatiques sont hébergés en Angleterre, avec possibilité de les répliquer très rapidement partout dans le monde libre.

En conclusion, le secret reste la diversification car vous ne savez pas par où les problèmes peuvent arriver. C’est le fondement de la résilience. Prenez l’exemple d’une forêt : une forêt composée de la même nature d’arbres plantés au cordeau brûlera intégralement, rapidement. Une forêt composée de natures différentes d’arbres et de clairières brûlera plus lentement et sur une surface moindre. La résilience est fondée sur la variété. Notre système monétaire va exploser car il est basé sur un seul et même type de monnaie (les monnaies dette). Si une monnaie explose, les autres tomberont aussi. Ce qui a sauvé des pays par le passé, c’est la variété des supports monétaires (Europe dans les années 20 à 30, notamment l’Allemagne. Argentine et Brésil dans les années 2000, Grèce aujourd’hui). Raison pour laquelle il faut développer les monnaies complémentaires. Moins de 50 dans les années 80, presque 10000 aujourd’hui. C’est un signe.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

2 Commentaires

  1. Annonce intéressante mais pas des plus rassurantes !

    Que se passe t’il en cas de contrôle ( interdiction de sortir l’or des coffres )de l’état durant une période de crise ?

    Que se passe t’il si l’état demande le rapatriement de l’or détenu par des étrangers dans les coffres Suisses ?

    En cas de crise très grave bien des Etats pourraient se montrer menaçant et la Suisse ne représente rien d’un point de vue militaire en plus d’être encerclé complètement par des pays appartenant à l’Europe.

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