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De retour d’un voyage autour du Monde en 2012, Nicole est venue poser ses bagages à Paris, en attendant d’embarquer pour une nouvelle destination. Nous avons souhaité interroger cette épargnante atypique sur ses motivations, sa façon de voir la vie et bien sûr ses – bons – placements, effectués au bon moment.

En plus d’avoir fait partie du bon wagon, de la génération du plein emploi, de l’accès facile à la propriété, Nicole a su faire des choix judicieux tout au long de sa vie. Dans bien des domaines, Nicole a été précurseur sur son époque. Après avoir grandi dans une ferme, Nicole obtient son Bac « S » (scientifique) à 17 ans et demi. Se dessinent dès lors les prémisses d’un profil hors norme.

Bilingue en 1960, elle met à profit son talent linguistique pour travailler chez Procter&Gamble dès 1965, l’entreprise qui lança la marque Pampers et révolutionna l’hygiène des tout-petits avec ses célèbres couches culottes. En 1978, c’est une des premières employées à travailler sur ordinateur. Elle garde un souvenir merveilleux de cette époque et se rend compte à quel point elle a eu de la chance. Travailler pour une société comme Procter&Gamble lui a mis le pied à l’étrier et donné de bonnes habitudes en termes de placement.

Un toit sur la tête et la tête sur les épaules
Dès 1968, elle connaît l’intéressement et la participation, qui permettent d’associer les salariés aux résultats de l’entreprise. Procter&Gamble a un temps d’avance sur les entreprises d’alors, « à la française », en pratiquant l’abondement : quand elle économisait 100 Francs, l’entreprise en donnait 50.
Chemin faisant, Nicole constitue sa petite pelote et loue une chambre sur les Champs Elysées et met de côté la différence avec ce qu’elle aurait payé pour un plus grand appartement en location, ce qui lui a permis de constituer un apport pour effectuer son premier achat immobilier en 1977 : un appartement de 40 m² dans le 7e appartement de Paris à 200 000 Francs (soit environ 30 490€), revendu en 1989 à 1 250 000 Francs (soit 190 561€). Cette opération lui permit d’acquérir un appartement de 60m² dans le 14e arrondissement.
« Je voulais avoir un toit sur la tête. Pour moi, payer un loyer, c’était jeter de l’argent par les fenêtres. Il faut savoir faire les bons choix au bon moment ».

Loretlargent.info : Comment est réparti votre patrimoine ?
Nicole –
Avec la conjoncture, j’ai commencé à déplacer une partie de mon capital vers l’or, à hauteur de 40 000€. Normalement je ne comptais pas y toucher, mais vu la conjoncture actuelle… Sinon j’ai également aidé mon neveu, à qui la Société Générale n’a pas voulu accorder les crédits nécessaires à l’élaboration de son projet (qui a échoué du coup).
J’ai également retiré l’épargne de mon livret A pour le placer dans l’or. Je ne cherche pas le profit sur l’or, mais la sécurité avant tout. Alors petit à petit, je transforme une partie de mon capital en or. C’est pour cela que je ne placerai pas un centime dans des actions or (or papier, ETF…).

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Loretlargent.info : Comment êtes-vous « tombée » sur AuCOFFRE.com ?
Nicole – J’ai cherché, pris des renseignements sur internet. J’ai lu la brochure en ligne, ça m’a convaincue de faire la démarche (de placer une partie de mon épargne dans l’or). J’ai appelé, j’ai eu une interlocutrice hors pair et cela m’a plu, rassurée.
J’ai eu des retours dans la journée suite à mon inscription en tant que membre, j’ai trouvé qu’il y avait une belle réactivité. La conseillère, en plus d’être disponible et agréable, s’est montrée très honnête et m’a apporté de bons renseignements. Je me sens vraiment en sécurité chez aucoffre.com.

Loretlargent.info : De quoi est constitué votre portefeuille or ?
Nicole – Pour environ 11 000€, mon premier placement a été trois demi-Napoléons, un Double Eagle (20$ US), une Vera Valor, un Krugerrand et vingt 20 Francs Suisses. J’en ai aussi mis une partie sur le LSP et j’ai investi 10 000€ dans la Vera Carte. Cela me permet d’avoir une carte de crédit sécurisée qui me pourrait me permettre de faire des achats comme avec ma carte de crédit traditionnelle. Pour moi il s’agit d’une autre alternative d’épargne, qui trouve ton son sens, compte tenu des récents événements à Chypre.

Loretlargent.info : Depuis notre rencontre, le cours de l’or a baissé, cela ne vous a pas empêchée de continuer d’investir dans l’or ?
Nicole – Non en effet, comme je cherche à sécuriser mon épargne, je n’ai pas été affectée par la baisse du cours de l’or. Depuis janvier, j’ai même diversifié la gamme de mon portefeuille en or physique : j’ai investi dans un panier de 5000€ composé d’une Vera Valor, un Napoléon, une australian nugget d’une once, j’ai aussi alimenté un peu plus mon compte VeraCarte et mon LSP (à raison de 2 g par mois). En fait, je suis très attentive à la situation économique du pays et de l’Europe, plus qu’à celle du cours de l’or.

Loretlargent.info : Si vous aviez une phrase pour résumer votre philosophie ?
Nicole –
Epargner ne veut pas dire se priver, mais dans la vie, on ne peut pas tout avoir !

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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