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C’est le pari tenté par une communauté en Nouvelle-Zélande depuis une vingtaine d’années déjà, ou plus exactement sans dollar. Un monde sans argent, est-ce vraiment possible ? Rien n’est échangeable sans contrepartie.

Qu’est-ce qu’une monnaie ? C’est avant tout une unité de mesure, un étalon de valeur acceptée et utilisée par le plus grand nombre d’une communauté.
Une monnaie joue aussi le rôle de réserve de valeur et conserve du pouvoir d’achat sur de longues périodes, et permet par exemple l’épargne. Enfin c’est aussi un moyen d’échange et de transaction.

Dire que la communauté vit sans argent est faux, car le système H.A.N.D.S (How About a Non Dollar System), utilise en fait une monnaie locale au lieu du dollar traditionnel. Etre débiteur au sein de la communauté est synonyme de services échangés et de transactions futures ! Rien à voir avec nos états endettés donc.

L’alternative, soutenue par le mouvement « Occupy Wall Street », devrait faire se dresser les cheveux sur la tête de Franck Miller, le scénariste du dernier Batman, clairement anti Indignés et anti Occupy !

Un monde sans argent, soyons réalistes, cela ne nous paraît encore guère possible, ou du moins l’humanité n’est pas encore prête (surtout pas nos sacro-saintes banques !). Et puis payer les créanciers de Grèce en cours de plongée sous-marine par exemple, non… Mais nous voyons éclore de plus en plus d’initiatives de personnes, de groupes, de communautés, d’entreprises, qui manifestent leur volonté de sortir du circuit bancaire et qui souhaitent s’émanciper d’une monnaie dont le profit profite toujours aux mêmes, et ça, c’est intéressant !

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

1 COMMENTAIRE

  1. Tous les enfants ont un monde merveilleux à l’intérieur d’eux. Pourquoi ne l’actualise-t-on pas en vieillissant ? Un monde sans monnaie pourrait faire ça, à certaines conditions à mon avis, mais ça reste un sujet de débats. Donc, il faudrait entre autres :

    1) exclure non pas les personnes, mais l’exclusion elle-même qui est apportée par les jugements hâtifs, le racisme, etc. ;
    2) faire toute chose en agissant en sorte que ce soit bénéfique pour la société ;
    3) enseigner les valeurs solides : le respect, la gratitude, le pardon, la justice, le partage, la joie, la liberté, l’amour, etc. L’Unesco distribue déjà des outils pour apprendre le respect. ;
    4) apprendre que tout est sacré pour que l’humanisme règne ;
    5) que chacun soit à sa place en exerçant le métier qui lui va comme un gant, en trouvant l’être aimé qui lui convient, en vivant dans le lieu où il est heureux et en étant reconnu dans ce qu’il fait ;
    6) respecter au plus haut point les rêves de chacun;
    7) comprendre que plus tu as de choses, plus tu as de responsabilités et tu n’as pas plus de temps pour t’en occuper convenablement. Donc, choisir uniquement ce qui nous ressemble. ;
    8) montrer aux autres ce dont on est capable, sans compétition, mais pour participer à l’émerveillement collectif ;
    9) tout faire dans le bonheur en faisant la différence entre le plaisir éphémère et le vrai bonheur ;
    10) abolir les frontières, car nous sommes tous frères, mais cela n’empêche pas une nation d’avoir ses propres coutumes puisque cela enrichit tout le monde ;
    11) agir de telle sorte que chacun peut enfin exercer un métier et être reconnu s’il est fait pour cette profession, après avoir essayé plusieurs métiers pour savoir où on excelle s’il en a besoin auparavant ;
    12) accueillir les idées bonnes ou mauvaises. Si l’idée n’est pas bonne, elle inspirera peut-être le contraire et apportera du bon. Si l’idée n’apporte pas le bonheur, c’est qu’elle ne convient pas et on doit rectifier le tir. Mais peut-être est-elle bonne, mais conviendra plus tard quand le contexte sera meilleur. ;
    13) laisser parler le naturel d’abord ;
    14) établir un système de points en donnant beaucoup de points chaque fois qu’un être fait quelque chose de bénéfique pour la société, s’il désire avoir des points en rétribution. Il faut que la chose en question suscite l’enthousiasme et le positivisme. Mais cette idée du système de points est sujet à débat et doit être alimentée par la société, comme toutes les autres mentionnées plus haut d’ailleurs.

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