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Après le Portugal et la Grèce, l’Italie… les changements de gouvernements successifs semblent a priori rassurer les marchés, mais en façade seulement. Ceux-ci, extrêmement nerveux continuent de dicter leur loi aux politiques en mettant en place des pions alliés, issus de la BCE, Goldman Sachs… pour leur propre profit. Quelle incidence ces changements peuvent-ils avoir sur l’or ? La presse économique semble divisée, mais l’or est plus que jamais l’eldorado de ceux qui doutent des promesses faites par les puissants de ce monde.

Côté pile : l’or ne bouge pas

Le Figaro titrait le 11 novembre dernier, « Les difficultés de l’Europe profitent peu à l’once d’or ». Pour le journal, le cours du métal jaune n’aurait pas varié de manière exceptionnelle. Aujourd’hui à 1797 dollars, il avait atteint un sommet bien plus élevé début septembre (1921,17 dollars), record dont nous sommes il est vrai encore loin.

Côté face : l’or monte

Quant au blog finance, il soulignait l’inverse avec ce titre : « Le cours de l’or boosté par l’Italie ». Les journalistes affirment que le seuil des 1800 dollars a été dépassé en raison des « incertitudes politiques en Italie, incitant les investisseurs à se tourner vers les actifs jugés les plus sûrs ». L’or, en fait.

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Mais quelle que soit l’interprétation des différents supports de presse, il est évident que l’or se situe dans un marché haussier et qu’il n’a pas fini de voir son taux augmenter.

Mais l’or est l’alternative tangible à la chute des monnaies traditionnelles (comme le dollar, monnaie de change internationale), causées par la désorganisation politique et financière mondiale. Mais pas que. Il est donc judicieux d’investir dès à présent, tant que le métal jaune n’a pas fini sa croissance au sein du marché haussier.

Parce qu’en effet, comme le prédit notamment Marc Mayor dans son article : « L’or arrêtera son ascension lorsque l’Europe aura réglé ses problèmes de dette, lorsque le dollar aura fini de s’effondrer et lorsque les décennies d’inflation – ou d’hyperinflation – qui nous attendent auront été maîtrisées. Ce n’est pas demain la veille, malheureusement. »

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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