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C’est à la mort d’Alfonso XII, le 25 Novembre 1885, que son épouse, Marie-Christine d’Habsbourg-Lorraine dût régner, faisant face à la perte de Cuba et des Philippines ainsi qu’à la fin de l’hégémonie espagnole à Porto-Rico.

Alfonso XIII fut proclamé roi à sa naissance et, pendant ce temps, les pièces de son père continuaient à être frappées.  En1887, le maître graveur Gregorio Sellán fut chargé du nouveau modèle pour l’avers des pièces d’Alfonso XIII  alors que ce dernier n’était âgé que d’un an  seulement.

En 1902, Alfonso XIII relègue sa mère, prêtant serment à la constitution. Durant son règne, le processus de la Restauration, confié à Antonio Cánovas del Castillo depuis 1873, prend ainsi fin mais sera plus tard détruit  au même titre que les arguments qui soutenaient le régime monarchique.

Son règne fut un des plus longs de la maison des Bourbons, après celui de Felipe V. La fabrication de pièces fut d’autant intense durant ce règne – souffrant de changements notables, marqués par la situation politique et social de l’époque, de l’évolution au niveau industriel ainsi que de la variation de systèmes économiques, entraînant la réforme de son concept en lui-même.

Cette dernière perdit peu à peu de sa valeur intrinsèque au début du siècle, se convertissant alors en un moyen de paiement de valeur purement représentative.

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Les pièces d’or qui furent fabriquées durant le règne de ce roi, commencèrent à être frappées en 1889, dans le cas précis des 20 pésètes, mettant fin à cet égard aux plans de la ‘réforme de la pésète’ de 1868.

Les pièces d’or de 100 pésètes commencèrent à être fabriquées en série en 1897, puisqu’auparavant seuls furent frappés des échantillons en 1871.

Quelques années plus tard, l’apparition des “duros sevillanos” (pièces fausses, dont le nom se doit <selon les légendes> à un personnage de l’artistrocratie de Séville, aussi parce que les premières fausses pièces furent détectées dans cette ville andalouse) mit en évidence le déclin de l’étalon or.

Le facteur d’authenticité de ces Pièces

L’écusson de la Maison des Bourbons est un facteur d’authenticité sur  les pièces d’Alfonso XII et d’Alfonso XIII, constituée par la première moitié des armoiries d’Espagne, au revers de toutes les pièces (à l’exception de celles de 25 centimes de nickel de 1925 et 1927).

La forme ovale et les blasons (trois fleurs de lys)  ne souffrirent d’aucun changement dans les frappes en argent et or – en contrepartie, le fond ‘d’azur email’ , représenté par des lignes horizontales en relief, changea dans le nombre de lignes, selon la valeur, le métal, la date des pièces concernées.

Ainsi, les faux-monnayeurs de l’époque eurent beaucoup de difficultés pour diviser la minuscule superficie du fond de l’écusson en son nombre exact de lignes que possédait chaque pièce authentique, ainsi le firent-ils de manière approximative.

C’est une bonne façon de distinguer les fausses pièces des originales, à savoir de par son nombre exact de lignes horizontales formant le fond de l’écusson pour chaque type de pièces respectivement.

Marques de Garantie de ces Pièces

Quatorze fonctionnaires du Musée de la Monnaie garantirent la qualité du produit fini, endossant toutes les responsabilités que cela incombait. Ils signèrent de leurs propres initiales chacune des pièces, répondant ainsi du titre, loi, art et exactitude du poids, de l’argent en circulation sous le règne d’Alfonso XIII.

Les graveurs atittrés furent Gregorio Sellán, qui avait déjà été en charge des deux premiers portraits d’Alfonso XIII connus sous le nom de “pelón” (chauve) y “bucles” (boucles) et Bartolomé Maura qui remplaça Sellán, marquant son arrivée avec la gravure de la pièce de 20 Pésètes en 1899, ainsi les deux modèles tirés par ce graveur furent connus sous le nom de “rizo” (bouclette) y “cadete” (cadet).

Les initiales employées sur cette pièce furent :

Graveurs:

G.S: Gregorio Sellán González

B.M: Bartolomé Maura

Essayeurs et Balance à fléau:

MP M: Mauricio Morejón Bueno, Félix Miguel Peiró Rodrigo y Angel Mendoza Ordoñez.

PG M: Félix Miguel Peiró, Antonio García González y Angel Mendoza Ordoñez.

SG V: Arturo Sandoval, Antonio García González y Remigio Vega Vega.

SM V: Arturo Sandoval, Miguel Martínez Fraile y Remigio Vega Vega.

20 Pésètes

Pièce de 20 Pesetas (1889-1890)

Titre  900 Millièmes. Diamètre . 21 MM. Poids 6.45grs. Atelier Madrid. Tranche 18 Fleurs de Lys.

Informations extraites du livre: La Peseta, Catálogo Básico et World Gold Coins

L’émission des pièces de 1890 se prolongea jusqu’en 1892 sans changer le type “pelón” (chauve). Et ce ne fut pas avant la fin de l’année quand le nouveau modèle “bucles” fut utilisé.

Par conséquent, nous émettrons des réserves quant à la quantité mentionnée dans cet article – jusqu’à ce que ce chiffre puisse être calculé avec exactitude. Pour l’instant, nous pouvons considérer que la quantité réelle des pièces fabriquées en date de 1890 peut osciller autour des 5 millions de pièces au lieu des 2.344.449 annoncées.

Cette gravure de Gregorio Sellán fue approuvée sur Ordonnance Royale  en date du 9 Août 1887 pour la pièce d’argent et d’or d’Alfonso XIII.

TRANCHE : Gravure en relief de trois groupes de six fleurs de lys.

(Informations extraites du livre: La Peseta, Catálogo Básico. de José María Aledón).

NB: Les pièces datant de (61) y (62) furent refrappées par le Musée de la Monnaie Espagnole dans les années 1961 et 1962, et sont considérées de type officiel.

 

Pièce de 20 Pesetas (1892)

 Titre 900 Millième. Diamètre. 21 MM. Poids 6.45grs. AtelierTranche de 18 Fleurs de lys.

Tableau extrait du livre: La Peseta, Catálogo Básico. de José María Alerón

 Durant l’année 1892, un total de 2.430.327 pièces furent frappées et pour lesquelles furent utilisés principalement les coins du modèle antérieur “pelon” (chauve), se concevant ainsi que quelques milliers de pièces portant le nouveau modèle “bucles” (boucles) –  ce dernier ayant été appliqué en tout premier lieu sur les pièces d’argent. Néanmoins, il n’est pas possible de préciser à cet instant le nombre exact correspondant à ce dernier modèle.

Ce fut la dernière gravure de Gregorio Sellán en matière de pièces, et celle-ci fut approuvée sur Ordonnance Royale  le 17 Août 1891.

Tranche : Gravure en relief de trois groupes de six fleurs de lys.

Informations extraites du livre: La Peseta, Catálogo Básico. de José María Aledón)

Pièce de 20 Pesetas (1899)

Titre 900 Millièmes. Diamètre. 21 MM. Poids 6.45grs. Atelier Madrid. Tranche de 18 fleurs de lys.

Informations extraites des livres: La peseta catálogo Básico y World Gold Coins

C’est grâce à cette tranche (concernant toutes les pièces en argent et or), approuvée par Décret Royal de juillet 1895, que fut nommé Bartolomé Maura en tant que Graveur Général.

Tranche : Gravure en relief de trois groupes de six fleurs de lys.

 (Informations extraites du livre: La Peseta, Catálogo Básico. de José María Aledón)

NB: Les pièces datant de (61) y (62) furent refrappées par le Musée de la Monnaie Espagnole dans les années 1961 et 1962, et sont considérées de type officiel.

 

Pièce de 20 Pesetas (1904)

Titre 900 Millièmes. Diamètre. 21 MM. Poids 6.45grs. Atelier Madrid. Tranche de 18 fleurs de lys.

Tableau extrait du livre: La Peseta, Catálogo Básico. de José María Aledón

Ceci fut la dernière gravure d’Antonio Maura, elle fut employée pour toutes les pièces de cuivre, argent et or.

Tranche : Gravure en relief de trois groupes de six fleurs de lys.

 (Informations extraites du livre: La Peseta, Catálogo Básico. de José María Aledón)

100 Pesetas

 

Pièce de 100 Pesetas(1897)

Titre 900 Millièmes. Diamètre. 35 MM. Poids 32.25grs. Atelier Madrid. Tranche striée.

Informations extraites des livres : La Peseta Catalogo Básico y World Gold Coins

Cette gravure de Bartolomé Maura fut approuvée pour toutes les pièces en or et argent d’Alfonso XIII, sur Ordonnance Royale de juillet 1895.

(Informations extraites du livre: La Peseta, Catálogo Básico. de José María Aledón)

NB: Les pièces datant de (61) y (62) furent refrappées par le Musée de la Monnaie Espagnole dans les années 1961 et 1962, et sont considérées de type officiel.

Etant donné que ce sont les uniques pièces qui furent frappées durant le règne d’Alfonso XIII, ces dernières représentent tout spécialement de l’intérêt et de la valeur . Que de bonnes raisons d’en faire l’acquisition sous forme d’investissement.

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