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En cette période de marché haussier de l’or, certains brandissent le spectre de la bulle spéculative, prête à exploser. Ce n’est pas la première fois que l’or a des adversaires et qu’ils s’y sont tous cassé les dents. Qui sont les détracteurs actuels du métal jaune et quels sont leurs intérêts ?

C’est la même chanson
C’est à chaque fois le même refrain : dès que l’or tend vers sa valeur record, il y a toujours des sceptiques teintés de pessimisme pour dire que cela ne va pas durer.
1/ Il est dans l’intérêt de ces faux sceptiques de le faire croire.
2/ L’histoire a prouvé qu’ils se trompaient.
Depuis que l’or est entré dans un marché haussier (cela fait quand même 10 ans…), le même phénomène se produit mois après mois, année après année : des détracteurs ne cessent d’annoncer la fin de la hausse du cours de l’or et ils sont à chaque fois contredits par les faits, comme ce fut le cas lors du rebond de l’or en 2000.

Une mauvaise foi qui cache un appétit pour l’or
On retrouve à chaque période haussière de l’or les mêmes profils, dont les intérêts divergent mais pour qui la hausse du cours de l’or représente une menace. Qui sont les nouveaux détracteurs ?
– Les banquiers qui défendent leurs très chères devises qui s’affaiblissent de jour en jour (en particulier le dollar).
– Les gripsous qui veulent garder leurs bons plans pour eux et acheter l’or au plus bas.
Prenons le cas du milliardaire et gourou de l’économie George Soros, l’illustration parfaite de « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». En janvier 2010 à Davos, celui-ci crie au loup : « Les taux d’intérêt bas créent un climat dans lequel des classes d’actifs peuvent se transformer en bulles (NDLR : ce en quoi il n’a pas tort mais c’est un autre sujet). (…) Prenez l’exemple de l’or, c’est la bulle ultime ». Or qu’a fait George Soros fin 2009 ? Il a simplement doublé la mise de son investissement dans le plus important fonds or de la planète. Sans parler de ses parts dans une mine d’or au Canada et de la dizaine de milliers d’options qui lui permettraient d’acquérir plus d’un million d’actions en plus en cas d’augmentation du prix de l’or. Son intérêt ? Faire baisser le prix de l’or en créant la psychose afin de l’acheter moins cher.
– Les banques fédérales qui veulent assurer leurs arrières : elles arrêtent de vendre leur or physique pour en acheter !
– Les « vendeurs de papiers » (émetteurs de monnaie, d’actions, ETF, certificats or…) car l’or physique, s’il augmente, échappe à leur contrôle, à leurs marges et donc aux bénéfices qu’ils peuvent en retirer.

Il est l’or d’acheter de l’or, Monseignor !
Vu que le cours de l’or va continuer de grimper, il serait déraisonnable d’écouter ces esprits chagrins, car il est encore l’or d’acheter de l’or, Monseignor !

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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