Publicité

La crise financière actuelle montre, s’il le fallait encore, que la remise en cause radicale de notre système économique est d’une profonde modernité. Le capitalisme financier, arrimé sur la dérégulation, la privatisation à outrance, le tout marché et le libre-échange sans limites, a vu voler en éclat la suprématie que lui conférait son caractère prétendument « indépassable » ou « incontournable ».
Du 24 octobre 1929, le fameux « jeudi noir », au 24 octobre 2008, les places financières mondiales revivent le même cauchemar d’une crise contaminant progressivement l’ensemble de l’économie.
Marx et Keynes s’échangent des lettres sur leur vision de la crise de 2008. Imaginaire ? Sans doute, mais cet échange de lettres pour un anniversaire de crise est très instructif (…)
LIRE L’ECHANGE INTEGRAL MARX/KEYNES SUR AGORAVOX

Publicité
Article précédentLa date de valeur des chèques
Article suivantLa Victoire !
Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

1 COMMENTAIRE

  1. L’enjeux du Nouveau Breton woods est sur la table!

    L’économiste Jean-Luc Gréau dans un interview donner au Nouvel Obs du 30 octobre, dénonce le Faux Nouveau Bretton Woods de la City.

    « N. O. – Que peut-on attendre d’un nouveau Bretton Woods ? Quels rôles peuvent jouer les pays émergents ?
    J.-L. Gréau. – De deux choses l’une. Ou bien le nouveau Bretton Woods s’inscrit dans la lignée du précédent, qui tendait à stabiliser le monde du point de vue économique, monétaire et financier pour favoriser la prospérité, l’emploi et le progrès matériel, intellectuel et moral des populations. Ou bien il procède d’une tentative de soumettre, plus encore que ce n’était le cas au moment où la crise a surgi, les entreprises et les populations aux exigences maintenues des opérateurs financiers préalablement sauvés par les Etats. Les pays émergents ont un rôle à jouer dans la mesure où ils favoriseront la naissance de ce monde multipolaire, plus équilibré et plus stable, dont nous avons besoin. »

    Face à la situation historique et révolutionnaire que nous sommes entrain de vivre, il ne faut pas céder à la tentation de certains agitateurs qui pensent que du chaos naitra une plus belle société. Du Chaos sortira qu’une autre loi de la jungle ou le plus faible sera toujours le perdant.

    Nous devons aussi dire non au faux nouveau bretton woods proposé par Gordon Brouwn et ses amis, qui essayent d’imposer brutalement un contrôle totale sur l’économie par la haute finance international de la City et Wall street.

    Nous devons au contraire nous mobiliser autour de la mise en faillite du système actuel.

    Pour aiguiser vos convictions politiques et économique afin de rentrer dans la bataille, je vous propose la lecture du dernier tract de solidarité et Progrès, L’indispensable rupture avec l’empire financier, par Jacques Cheminade : https://solidariteetprogres.org/IMG/pdf/TRACT_2008_11_03_NBW_1_.pdf

    « L’avantage des crises est qu’elles changent les règles du jeu. Il dépend de nous que ce ne soit pas pour le pire, mais pour le meilleur. »

    La France doit peser sur le G20, et nous, citoyens, devons tout faire pour influencer nos élites.

    La révolution passera par une réforme profonde du système monétaire et financier international, et non par de vaines révoltes violentes.

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr
    [email protected]

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici