Les investisseurs ont donnĂ© une certaine prĂ©fĂ©rence aux krugerrands. La demande pour ces piĂšces sâest accrue considĂ©rablement, profitant de la chute du prix de lâor.Â
Gusta Binikos, PDG de FNB Share Investing, dĂ©clarait que la moyenne dâonces rachetĂ©es des clients sur une base mensuelle sâĂ©tait accrue de prĂšs de 30% en avril, en comparaison Ă la moyenne des 12 mois prĂ©cĂ©dents. Cependant, ce nâest quâune lĂ©gĂšre augmentation comparĂ©e Ă celle des ventes directes aux clients qui est de lâordre de 331% sur la mĂȘme pĂ©riode.

Source: FNB (LâAverage âbuyâ reprĂ©sente ce qui est rachetĂ© des clients et lâAverage âsellâ ce qui est vendu aux clients).Â
Selon Mr Binikos, les clients ne vendent pas sinon complĂštent leurs portefeuilles en achetant des krugerrands. FNB Share Investing a vendu plus dâonces ces derniĂšres semaines que durant le mois dâAoĂ»t 2011 au moment oĂč lâor frĂŽlait la barre des 1900 dollars lâonce. Mr Binikos dĂ©clarait quâen gĂ©nĂ©ral ses clients achetaient plus quâils ne vendaient. Les ventes de krugerrands ont considĂ©rablement augmentĂ©, surtout quand le prix de lâor chute.
Depuis son lancement en Février 2011, le FNB a vendu pour plus de 400 millions de rands de krugerrands. Les 2/3 des clients confient leurs piÚces à FNB.
Bien que les ventes soient impactées par le taux de change Rand/dollar, les clients du FNB investissent dans les krugerrands pour diverses raisons et, en général, ils ne spéculent pas.
Des boutiques comme SA goldCoin/The Scoin Shop ont vu leurs ventes sâaccroĂźtre de prĂšs de 468% Ă mi-avril. La baisse du prix de lâor est perçue comme une aubaine pour acheter.
Lâor et les krugerrands demeurent parmi les achats prĂ©fĂ©rĂ©s des investisseurs au dĂ©triment des actions miniĂšres, plus vulnĂ©rables celles-ci.
MĂȘme si le prix de lâor venait Ă baisser davantage, le rapport du taux de change du rand face au dollar empirerait dâautant. Dans un tel contexte, le marchĂ© de lâor offre aux investisseurs les meilleures garanties en terme de protection.
Il est conseillĂ© de dĂ©tenir entre 10 et 15% de son patrimoine en or, 2/3 en piĂšces lingots tels que des krugerrands et 1/3 en petites monnaies. Les Krugerrands et lâor physique sont toujours dâactualitĂ© comme ils lâĂ©taient avant 1994.
Le South African Numismatic Dealers (SAAND) a dĂ©clarĂ© que la rĂ©cente baisse du prix de lâor avait dĂ©clenchĂ© une vĂ©ritable frĂ©nĂ©sie dâachat massif du mĂ©tal jaune. Dâailleurs, le fabricant de krugerrands, Rand Refinery, nâest pas en mesure de satisfaire la demande, voire impossible. La demande est 4 voire 5 fois supĂ©rieure Ă la normale.
Le prix de lâor augmentant, la demande de krugerrands devrait sâaccentuer. La moindre baisse dans le prix de lâor pourrait donner lieu Ă un achat massif de krugerrands des investisseurs qui veulent rentrer dans le marchĂ©.
Le contexte
Les monnaies fiat ne sont pas adossĂ©es Ă lâor.
Quand les devises Ă©taient basĂ©es sur lâĂ©talon-or, les banques centrales pouvaient Ă©changer une unitĂ© de devise par rapport Ă un certain poids dâor. De cette façon, lâargent papier pouvait ĂȘtre utilisĂ© Ă la place de piĂšces dâor ou dâargent.
Lâor nâest pas uniquement rĂ©servĂ© aux riches. Les banques centrales Ă travers le monde, incluant celle de Chine et de la CorĂ©e du Sud, achĂštent de plus en plus dâor, et la demande provenant des investisseurs ne pouvait ĂȘtre aussi importante que maintenant. Lâor est une valeur refuge en pĂ©riodes de turbulence. Cela va prendre des annĂ©es avant de revenir Ă une certaine stabilitĂ©. Lâor demeure notre seule alternative face Ă toutes ces monnaies fiat – et câest la raison pour laquelle lâor continuera de grimper.
Source : Extrait de Mineweb.com






0 commentaires