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Les différentes transactions et le négoce de l’or s’opèrent sur des marchés bien définis. Pour le secteur de l’Amérique du Nord qui réunit Etats-Unis et Canada, la production est négociée sur les places de New York et Toronto. Pour l’Afrique du Sud et la Russie, c’est à Londres et Zurich que tout se joue. Enfin, pour l’Australie, la production est négociée à Hong Kong, Singapour et au Japon. Nous vous présentons les différentes places du marché de l’or.

Le London Bullion Market Association
Les négociants d’or sont des filiales de banques qui peuvent garantir la confidentialité, la sécurité et le cautionnement des métaux précieux. Les plus prestigieux sont principalement basés à Londres place historique du négoce de l’or depuis le 18ème siècle dont les plus connus et plus anciens sont Mocatta et Goldsmith.
Le principal indice du marché londonien est le fixing défini par NM Rotschild’s chaque jour ouvert à 10h30 et 15h réunissant les principales banques (Mocatta, NM Rotschild, Deustch Bank Sharps Pixley, Montagu et Republic National Bank de New York) qui confrontent leurs ordres d’achat ou de vente afin de déterminer une cotation qui a valeur de référence dans le monde entier.
Depuis quelques années, le nombre des acteurs du marché de l’or s’est accru générant la création du London Bullion Market Association qui regroupe les 14 principales banques européennes et américaines et 46 membres. C’est le fameux LBMA qui atteste, accepte et certifie la qualité de l’or échangé sur les marchés. Londres est ainsi la principale place de cotation et de négociation de l’or dans le monde.

New York et le COMEX
COMEX est l’abréviation de New York Commodities Exchange. C’est au COMEX, à New York, que se situe le principal lieu de négoce de l’or. Il s’agit d’une des principales bourses de métaux précieux au monde (avec la LBMA, London Bullion Market, notamment). C’est ici que sont fixés les cours de l’or et de l’argent.

Le COMEX a fusionné depuis 1994 avec le New York Mercantile Exchange (NYMEX), spécialisé dans les instruments financiers sur l’or : contrats futurs et options.

C’est un haut lieu de la spéculation et de la manipulation sur les cours des métaux précieux. Les traders y misent sur la hausse ou la baisse des métaux (principalement l’or et l’argent) sur un, deux ou trois mois : c’est ce qu’on appelle des contrats à terme (ou futures contract en anglais). Au terme du contrat (l’échéance), les acheteurs ont deux possibilités : soit se faire livrer leur plus-values en physique (sous forme de lingots pour l’or par exemple) soit en cash, directement en dollars.

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Avec la croissance de la production d’or aux Etats Unis, les principales banques comme J. Aron & Co., Goldman Sachs, J.P. Morgan et la Republic National Bank of New York se sont investis sur ce marché. Les volumes d’échanges et les positions y sont importants.

Zurich et la fiscalité avantageuse de la Suisse
De son côté, Zurich est devenue le premier fournisseur d’or du monde. Les principales banques suisses, le Crédit Suisse, la Compagnie de Banques Suisses et L’Union des Banques Suisses non seulement gèrent le négoce de l’or mais aussi disposent de leurs propres raffineries d’or. La distribution de prés de 1.000 tonnes d’or par an est exportée vers l’Italie, la Turquie, l’Europe Centrale, l’Asie du Sud Est et le Japon.

Le Luxembourg au cœur de l’Europe
Avec l’imposition sur l’or apparue en Allemagne dans les années 1980, le Luxembourg est devenue une place importante du négoce de l’or grâce à son régime fiscal. Mais les limitations fiscales des autres pays européens ont diminué son influence à partir de 1993.

La place de Tokyo
A Tokyo, le négoce est organisé au TOCOM (Tokyo Commodity Exchange). Avec environ 2,5 millions de contrats par an, la place a attiré de nombreuses sociétés financières japonaises pour l’importation sur le marché intérieur.

Les marchés orientaux
Les marchés régionaux ont un rôle important dans la distribution de l’or. Le marché de Dubaï fournit le moyen orient et l’Inde, celui de Singapour fournit la Malaisie, la Thaïlande, l’Indonésie l’Inde, celui de Hong Kong fournit Taiwan, la Chine, le Vietnam et la Corée du Sud et depuis 1989 celui de la Turquie distribuant sur l’Europe de l’Est et l’Europe centrale.

En France
Il n’existe pas de cotation officielle du l’once d’or en France depuis 2004. Les cours de l’or donnés par différents organismes privés faisant loi sur le marché de l’or sont basés sur les cours officiels (eux-mêmes basés sur le fixing de l’once d’or de Londres ou de New-York), et évalués en fonction de l’offre et de la demande, toute relative. Le marché de l’or est  donc libre.

Si les cotations ne sont pas officielles, la cotation établie par AUCOFFRE.com est très précise. Toutes les pièces « en rayon » sont répertoriées avec un niveau de détail jamais égalé, de la famille de pièces à l’atelier de frappe.

Pour rappel, le cours de l’or physique est la moyenne de tous les produits négociés durant une semaine sur la plateforme AuCOFFRE.com, ramenée à une once.
Sur la plateforme AuCOFFRE.com compte, le niveau d’échange est représentatif de la réalité de de l’offre et de la demande et produits en or physique achetés et vendus en France.
Le cours établi par AuCOFFRE.com n’a pas vocation à se substituer au cours officiel de Londres et New-York mais permet de se faire une idée précise du décalage qui existe entre les cours de l’or « papier », parfois irréalistes par rapport au « terrain », et les échanges de produits tangibles tels que ceux achetés et vendus sur la plateforme AuCOFFRE.com et ses filiales anglaises (LinGOLD.com) ou espagnoles (LingORO.com).

Le World Gold Council
Le World Gold Council est également un acteur incontournable du marché de l’or. C’est une organisation du marché de l’or chargée de son développement pour l’industrie de l’or. Elle existe depuis 1987 et fait autorité dans le monde entier. Des compagnies minières aurifères composent essentiellement l’organisation. Le WGC fournit régulièrement des chiffres et des données très précises sur le marché de l’or et a notamment contribué à créer les ETF (Exchange Traded Funds) or tradés sur les marchés.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

1 COMMENTAIRE

  1. Bonsoir à Tous,
    Si l’or sur les marchés mondiaux avait une origine alchimique, c’est-à-dire de la transformation des métaux de base ou de son obtention par la pierre physique, le prix de l’or aujourd’hui serait-il aussi élevé qu’il l’est maintenant, ou son prix serait-il bon marché, s’il vous plaît et merci vous beaucoup.

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