Comme l’or, le diamant dispose lui aussi du pouvoir libératoire. Savez-vous de quoi il s’agit ? C’est le pouvoir d’éteindre les dettes. Après la faillite monétaire des Assignats (première monnaie papier) à la fin du 18e siècle, le diamant de la Couronne, le fameux « Régent », fut mis en gage entre autres bijoux par le Directoire pour régler ses dettes.
Les actifs qui disposent de ce pouvoir libératoire sont considérés comme des monnaies. C’est le cas de l’or, qui est rare mais suffisamment abondant pour servir de monnaie. Comme expliqué dans cet article, si un actif est cher mais trop rare, il perd une de ses fonctions essentielle : celui de monnaie d’échange.
La production de diamant quant à elle est pour le moins paradoxale, avec une prospection de plus en plus onéreuse et des découvertes exceptionnelles dans le Lesotho en Afrique du Sud. Pour répondre aux critères d’investissement du bon père de famille, je rappelle qu’un diamant doit être bon sans toutefois être excellent dans toutes les caractéristiques à la fois, sinon c’est un diamant atypique, plutôt réservé à une clientèle particulière très fortunée. Un peu comme certaines pièces en or de collection réservées aux numismates éclairés et aux collectionneurs.
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