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L’or est convoité de tous les côtés. Pas de chance pour les veinards d’un jour qui avaient trouvé dans la cave de leur maison 34 pièces d’or d’une valeur globale de 100 000 euros… La Direction Régionale des Affaire de Toulouse a décidé de mettre son nez dans la trouvaille et de lancer une enquête pour décider si oui ou non le pécule revient bien au couple millavois. L’Etat ne tenterait-il pas de mettre la main sur le précieux magot ?

L’or brûle les doigts, à peine effleurés, les 34 pièces d’or risquent de repartir dans la prison dorée d’un musée, ainsi en a décidé la très institutionnelle DRAC. « Normalement, celle-ci doit être déposée auprès du maire qui doit en référer à l’État, et donc en l’occurrence nous », rappelle Michel Vaginay, responsable du service archéologie de la Drac de Toulouse. Si on ne badine pas avec l’or, on ne badine encore moins avec les institutions !

Nous vous le disions dans notre article consacré à ce que dit la loi en cas de découverte de trésor, toute trouvaille doit être déclarée et signalée auprès d’un organisme d’état.

Le couple, les pièces d’or, envolés !
Bizarrement, impossible de remettre la main sur le couple depuis leur précieuse découverte : à la vue des complications annoncées, plus de couple et plus de pièces !
On peut comprendre ce soudain évanouissement dans la nature quand on sait qu’une fois le trésor remis à l’Etat, il faut 5 ans à l’Etat pour analyser les pièces (contre 3 semaines en Grande-Bretagne).

Dans l’attente de savoir si la cave appartenait bien aux heureux trouveurs, si les travaux étaient bien déclarés, une enquête a été lancée par la DRAC, juste pour déterminer « le contexte dans lequel les pièces ont été trouvées ».

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S’il n’était pas en règle, le couple risque plus de connaître un revers de fortune que la fortune tout court. A se demander si effleurer la fortune du bout des doigts est une bonne chose… Si l’Etat finissait par prouver l’appartenance des pièces au couple millavois, celui-ci aurait tout intérêt à se faire extrêmement discret et à placer son or dans un coffre bancaire en toute sécurité, pour éviter les cambriolages !

L’or attire bien des convoitises et pas seulement du côté des malfrats. Nous n’en sommes à l’heure de la confiscation de l’or car l’histoire a déjà prouvé qu’une telle initiative avait eu un effet pervers : la survalorisation du métal précieux. Mais avec Chavez qui souhaite rapatrier tout son or et les banques centrales en quête de tangible qui en achètent de plus en plus, on comprend que l’Etat soit aussi tatillon et si prompt à réquisitionner la dive trouvaille… En ce moment, l’or est plus que jamais rare et cher !

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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