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Le Napoléon est la pièce emblématique française par excellence. Elle est remarquable à plus d’un titre : frappée sous Napoléon Bonaparte pour remplacer le Louis d’or, elle a aussi brillé à l’international sous Napoléon III. Elle témoigne de la grandeur politique et commerciale de la France… et reste encore aujourd’hui une pièce à laquelle les collectionneurs et investisseurs sont particulièrement attachés.

Sous Napoléon III, le franc devient référence internationale

En 1852, c’est l’instauration du Second Empire en France. Pour asseoir ce nouveau régime, Napoléon III fait frapper de nouvelles pièces. Elles conservent le système décimal mis en place par Napoléon Ier, mais le nouvel empereur y est représenté. Elles portent l’inscription « Empire français » sur le revers. Il s’agit de pièces frappées pour circuler et s’échanger : leur titre de 900‰ leur garantit une certaine résistance aux transports et au choc. La France est alors dans une période de forte croissance économique, et elle est au cœur d’une véritable dynamique commerciale. En témoigne la mise en place de l’Union latine dès 1865 : la France, la Belgique, la Suisse et l’Italie adoptent une convention monétaire. La dimension, le titre et le poids des pièces respectent les mêmes caractéristiques, et les pièces circulent librement. On peut ainsi payer ses achats en Italie, en Belgique ou en Suisse avec un 20 Francs Napoléon III, qui sert d’étalon aux pièces de valeur équivalente dans les pays  de l’union monétaire. Pendant quelques années, le franc devient une référence internationale, et d’autres états comme la Russie, l’Espagne ou la Grèce adoptent les critères de l’Union latine pour leur propre monnaie.

20 francs « Louis Napoléon Bonaparte »

Suite à son élection comme premier Président de la République française, Louis Napoléon Bonaparte abandonne la tête de Cérès, qui ornait les monnaies de la II° République et, par décret du 3 janvier 1852, et fait frapper de nouvelles monnaies d’or et d’argent à son effigie par le graveur général des monnaies, Jacques-Jean Barre. À l’avers, sa tête est représentée nue, tournée vers la droite pour l’or, et porte la légende LOUIS-NAPOLEON BONAPARTE. Le revers porte la valeur faciale et la légende, REPUBLIQUE FRANCAISE. Notez que, bien que nous soyons officiellement en République, la tranche des pièces porte toujours la légende *** DIEU*PROTEGE*LA*FRANCE. En or, cette pièce de 20 francs est frappée uniquement au millésime 1862 et aux caractéristiques habituelles (21 mm, 6,45161 g d’or à 900 millièmes). 9.857.428 pièces sont frappées par le seul atelier monétaire de Paris (lettre A) à l’exergue du revers.

Ce type de pièce n’existe qu’en valeur faciale de 20 francs.

Cette pièce est frappée de 1861 à 1870 par les ateliers de Paris (lettre A à l’exergue du revers) et de Strasbourg (Lettres BB). L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 20-francs-Laure%CC%81e.jpg.

La 20 Francs Napoléon III, une pièce remarquable

Entre 1802 et 1914, la pièce de 20 Francs or connaît autant de frappes que le pays connaît de régimes politiques. Mais elle conserve les mêmes caractéristiques physiques : un titre de 900‰, 5,81 grammes d’or fin pour un poids total de 6,45 grammes et un diamètre de 21mm. L’intérêt des investisseurs et des collectionneurs pour le Napoléon III aujourd’hui tient aussi  à sa rareté. Frappée à plusieurs centaines de millions d’exemplaires entre 1852 et 1870 (85 millions pour le Napoléon III tête laurée), elle a ensuite été fondue en masse jusqu’à 2007 – 2008. Avoir l’occasion de se procurer une 20 Francs Napoléon III n’est donc plus monnaie courante, tant la pièce est devenue rare.

Description de la VeraMax Collector octobre 2018 – le 20 Francs Napoléon III

20 Francs Or, Napoléon IIIPour sa série 2018 sur les pièces qui ont marqué la numismatique des pièces en or, VeraValor remettait au goût du jour le 20 Francs Napoléon III. L’avers frappé par notre médailleur suisse est le même sur chaque jeton. L’inscription GOOD DELIVERY 999.9 et le poinçon du médailleur y figurent, avec le code personnalisable en dessous. Le revers de la gamme “Collector » est gravé par les équipes d’AuCOFFRE en France. Il diffère chaque mois dans une logique de collection. Celui de la VeraMax Collector d’octobre s’inspire de la pièce de 20 Francs Napoléon III, une pièce au cœur de l’Union latine et qui fit du franc une référence internationale. On ne retrouve pas les mêmes variétés que pour les pièces de 5 et 10 francs en or. Elles seront frappées de 1853 jusqu’en 1860 dans les hôtels des monnaies de Paris (lettre A) et Strasbourg (lettres BB). Curiosité : notez qu’il existe une pièce au millésime 1854 BB qui est un faux notoire. L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 20-francs-non-laure%CC%81e.jpg.

20 francs « Tête Laurée »

Le 31 octobre 1860, le Ministre des Finances adopta par simple décision le projet d’effigie de l’Empereur couronné de lauriers, afin de célébrer les victoires des premières guerres du règne.  Dès l’année suivante, cette nouvelle effigie, due à Albert-Désiré Barre, apparaît donc sur les espèces. Elle ne sera plus modifiée. Ses caractéristiques techniques restent celles définies par le  décret du 2 décembre 1852 (19 mm, 3,2258 g, or 900 millièmes).

La tête de Napoléon III, toujours tournée vers la droite, arbore désormais une couronne de laurier, liés derrière par un ruban qui retombe sur la base du cou. La légende, elle, ne change pas.

Le revers est, lui, complètement différent. Le centre, jusqu’alors occupé par la valeur faciale, est désormais occupé par de spectaculaires armoiries impériales :

– un aigle éployé, tenant un foudre entre ses serres,

– entouré du collier de la Légion d’Honneur dont la bélière porte la lettre N,

– brochant sur les insignes du nouveau pouvoir, une main de Justice et le sceptre de Charlemagne posés en sautoir,

– reposant sur une tenture ornée d’hermine à l’intérieur et d’abeilles à l’extérieur,

– sommé de la couronne impériale de laquelle partent deux rubans.

Cette pièce est frappée de 1861 à 1870 par les ateliers de Paris (lettre A à l’exergue du revers) et de Strasbourg (Lettres BB). L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 20-francs-Laure%CC%81e.jpg.

La 20 Francs Napoléon III, une pièce remarquable

Entre 1802 et 1914, la pièce de 20 Francs or connaît autant de frappes que le pays connaît de régimes politiques. Mais elle conserve les mêmes caractéristiques physiques : un titre de 900‰, 5,81 grammes d’or fin pour un poids total de 6,45 grammes et un diamètre de 21mm. L’intérêt des investisseurs et des collectionneurs pour le Napoléon III aujourd’hui tient aussi  à sa rareté. Frappée à plusieurs centaines de millions d’exemplaires entre 1852 et 1870 (85 millions pour le Napoléon III tête laurée), elle a ensuite été fondue en masse jusqu’à 2007 – 2008. Avoir l’occasion de se procurer une 20 Francs Napoléon III n’est donc plus monnaie courante, tant la pièce est devenue rare.

Description de la VeraMax Collector octobre 2018 – le 20 Francs Napoléon III

20 Francs Or, Napoléon IIIPour sa série 2018 sur les pièces qui ont marqué la numismatique des pièces en or, VeraValor remettait au goût du jour le 20 Francs Napoléon III. L’avers frappé par notre médailleur suisse est le même sur chaque jeton. L’inscription GOOD DELIVERY 999.9 et le poinçon du médailleur y figurent, avec le code personnalisable en dessous. Le revers de la gamme “Collector » est gravé par les équipes d’AuCOFFRE en France. Il diffère chaque mois dans une logique de collection. Celui de la VeraMax Collector d’octobre s’inspire de la pièce de 20 Francs Napoléon III, une pièce au cœur de l’Union latine et qui fit du franc une référence internationale.

20 francs «Tête Nue »

Dès la proclamation du retour à l’Empire, par décret du 2 décembre 1852, Napoléon III ordonne que « à l’avenir, les monnaies d’or, d’argent et de bronze seront frappées à l’effigie de l’Empereur. Elles porteront la légende NAPOLÉON III EMPEREUR et de l’autre côté les mots EMPIRE FRANÇAIS ». Notez que les types monétaires du Second Empire n’ont pas donné lieu à un concours monétaire (comme ce fut le cas en 1848). Jacques-Jean Barre, graveur général des Monnaies au moment du changement de régime, réussit à imposer un monopole contre deux autres ambitieux graveurs qu’étaient Caqué et Bouvet. À partir de 1855, c’est son frère Albert Barre qui lui succède. On ne retrouve pas les mêmes variétés que pour les pièces de 5 et 10 francs en or. Elles seront frappées de 1853 jusqu’en 1860 dans les hôtels des monnaies de Paris (lettre A) et Strasbourg (lettres BB). Curiosité : notez qu’il existe une pièce au millésime 1854 BB qui est un faux notoire. L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 20-francs-non-laure%CC%81e.jpg.

20 francs « Tête Laurée »

Le 31 octobre 1860, le Ministre des Finances adopta par simple décision le projet d’effigie de l’Empereur couronné de lauriers, afin de célébrer les victoires des premières guerres du règne.  Dès l’année suivante, cette nouvelle effigie, due à Albert-Désiré Barre, apparaît donc sur les espèces. Elle ne sera plus modifiée. Ses caractéristiques techniques restent celles définies par le  décret du 2 décembre 1852 (19 mm, 3,2258 g, or 900 millièmes).

La tête de Napoléon III, toujours tournée vers la droite, arbore désormais une couronne de laurier, liés derrière par un ruban qui retombe sur la base du cou. La légende, elle, ne change pas.

Le revers est, lui, complètement différent. Le centre, jusqu’alors occupé par la valeur faciale, est désormais occupé par de spectaculaires armoiries impériales :

– un aigle éployé, tenant un foudre entre ses serres,

– entouré du collier de la Légion d’Honneur dont la bélière porte la lettre N,

– brochant sur les insignes du nouveau pouvoir, une main de Justice et le sceptre de Charlemagne posés en sautoir,

– reposant sur une tenture ornée d’hermine à l’intérieur et d’abeilles à l’extérieur,

– sommé de la couronne impériale de laquelle partent deux rubans.

Cette pièce est frappée de 1861 à 1870 par les ateliers de Paris (lettre A à l’exergue du revers) et de Strasbourg (Lettres BB). L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 20-francs-Laure%CC%81e.jpg.

La 20 Francs Napoléon III, une pièce remarquable

Entre 1802 et 1914, la pièce de 20 Francs or connaît autant de frappes que le pays connaît de régimes politiques. Mais elle conserve les mêmes caractéristiques physiques : un titre de 900‰, 5,81 grammes d’or fin pour un poids total de 6,45 grammes et un diamètre de 21mm. L’intérêt des investisseurs et des collectionneurs pour le Napoléon III aujourd’hui tient aussi  à sa rareté. Frappée à plusieurs centaines de millions d’exemplaires entre 1852 et 1870 (85 millions pour le Napoléon III tête laurée), elle a ensuite été fondue en masse jusqu’à 2007 – 2008. Avoir l’occasion de se procurer une 20 Francs Napoléon III n’est donc plus monnaie courante, tant la pièce est devenue rare.

Description de la VeraMax Collector octobre 2018 – le 20 Francs Napoléon III

20 Francs Or, Napoléon IIIPour sa série 2018 sur les pièces qui ont marqué la numismatique des pièces en or, VeraValor remettait au goût du jour le 20 Francs Napoléon III. L’avers frappé par notre médailleur suisse est le même sur chaque jeton. L’inscription GOOD DELIVERY 999.9 et le poinçon du médailleur y figurent, avec le code personnalisable en dessous. Le revers de la gamme “Collector » est gravé par les équipes d’AuCOFFRE en France. Il diffère chaque mois dans une logique de collection. Celui de la VeraMax Collector d’octobre s’inspire de la pièce de 20 Francs Napoléon III, une pièce au cœur de l’Union latine et qui fit du franc une référence internationale.
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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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