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L’Egypte souhaite relancer son exploitation minière cette année, mais «reconsidèrera» tout d’abord les permis d’exploitation actuels.

Le journal Al-Shorfa a annoncé dernièrement que l’Egypte envisageait de diffuser un certain nombre d’appels d’offres ouverts aux sociétés internationales pour l’exploration minière, tout particulièrement l’or. Cette initiative a été prise afin de relancer l’économie du pays et accroitre ses revenus.

Mais cet objectif ne sera pas facile à accomplir. Il ne s’agit pas d’un manque de ressources. De fait, l’Egypte a une longue histoire minière avec pour preuves des activités d’extraction minérale depuis l’époque des Pharaons, soit environ – 3.100 av J-C.

Le pays Nord-Africain a des ressources minérales substantielles, en incluant 48 millions de tonnes de tantalite (4ème au rang mondial), 50 millions de tonnes de charbon, et environ 6,7 millions d’onces d’or, généralement situées à l’Est du désert du Sahara.

Il possède aussi des montants significatifs de quartz, zinc, étain et de cuivre. Mais il n’y a qu’une poignée de sociétés étrangères prêtes à faire face aux risques politiques actuels.

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Depuis la chute du gouvernement Moubarak, l’incertitude des investisseurs étrangers  a augmenté de peur que les contrats signés avant le changement de régime du pays ne soient plus vraiment honorés.

Centamin PLC apprit cette nouvelle en Octobre dernier, après qu’un tribunal administratif local ait statué sur la révocation des droits de la mine d’or de Sukari. Il n’y a eu aucun jugement par écrit pour appuyer la décision, et Centamin fut dans l’incapacité d’avoir plus de détails.

Mais Jamal al-Menawar, consultant au Ministère de l’Autorité des Ressources Minérales Pétrolières, avoua au journal d’Al-Shorfa que des problèmes comme ceux de Centamin feront bientôt partie du passé, une fois le vote du projet de loi du nouveau parlement Egyptien.

«L’objectif de ce projet de loi est de renforcer la surveillance des nouveaux organismes qui seront alors sous la supervision de l’Autorité des Ressources Minérales  », dit-il. Al-Menawar ajouta que le travail actuel consistait «à reconsidérer les permis d’exploitation de certaines compagnies qui n’ont pas accompli leurs devoirs quant aux termes d’exploration, de forage et de production».

Donc, malgré l’avènement de nouveaux règlements concernant les mines, quelques entreprises demeurent en position de danger et verront probablement leurs permis révoqués et redistribués aux enchères mondiales. Cependant, les mines de Centamin, considérées comme étant le troisième pôle d’exploitation aurifère au monde, semblent être à l’abri de ces nouveaux projets de loi.

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