Le cours de l’or a immédiatement réagi aux bombardements d’Israël sur l’Iran dans la nuit du 12 au 13 juin 2025. L’or a pris 2 % en quelques minutes. Le prix du pétrole d’Europe du Nord, le Brent, a augmenté de quasiment 5 % dans la nuit. Les bourses mondiales sont en replis.
Pression acheteuse sur l’or après les bombardements sur l’Iran
Le bruit des bombes est un des éléments qui pousse les investisseurs à acheter de l’or. Dès la diffusion des premières dépêches en provenance d’Iran et l’assurance qu’une opération d’Israël était en cours (aux alentours de 2h du matin heure de Paris), le cours de l’or a pris 2 %.
Il a ensuite corrigé mais reste toujours plus haut qu’avant l’opération militaire avec une stabilisation à 2970 euros l’once (on stagnait depuis plusieurs jours autour de 2920 euros).
Le Brent en hausse, la bourse en baisse
Le prix d’une autre matière première enregistre aussi une forte progression : le pétrole. En même temps que l’or prenait 2 %, le pétrole BRENT s’envolait de pratiquement 6 %. Une réaction des investisseurs qui estiment que le bombardement des sites militaires et scientifiques d’Iran par Israël va provoquer une tension sur la production et la livraison du pétrole du Moyen-Orient. Les pays voisins ont déjà pris plusieurs mesures comme la fermeture de leur espace aérien. La logistique pétrolière va être perturbée dans cette région. Le Brent, le pétrole de la Mer du Nord est donc sollicité. De la même manière, les actions des compagnies pétrolières américains sont très demandées.
La peur d’un embrasement à l’ensemble du Moyen-Orient
En fin d’après-midi, on apprenait que l’opération « Rising Lion » menée par l’armée Israélienne avait consisté en 200 frappes aériennes sur des sites nucléaires mais aussi militaires en Iran. Des opérations du Mossad (les services secrets) auraient aussi été engagées au cœur du territoire iranien.
La République des mollahs a immédiatement promis les « portes de l’Enfer » en représailles. Rapidement, des drones ont été lancés sur Israël. Les pays voisins ont pour certains fermé leur espace aérien. Le Moyen-Orient est plus que jamais sous tension.
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