La GrĂšce sombre, le cours de l’or engraisse

par | 28 Avr 2010 | Crise, Economie, Europe, Or | 0 commentaires

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La GrĂšce, telle Icare...

La GrĂšce est-elle sur le point de faire banqueroute ? Le seul fait que les spĂ©culateurs se posent la question suffit Ă  semer un vent (assez violent il faut bien le dire) de doute qui met l’euro dans l’embarras.

La chute d’Icare
AprĂšs avoir refusĂ© l’aide du FMI et de l’UE la semaine derniĂšre (ce qui pouvait paraĂźtre bien hĂ©roĂŻque compte tenu d’une situation qui relĂšve plus de la tragĂ©die grecque), la GrĂšce finit par la rĂ©clamer.
L’Allemagne veut bien mettre la main Ă  la pĂąte, Ă  condition que le pays en difficultĂ© mette tout en Ɠuvre pour resserrer les cordons de la bourse en appliquant une politique de rigueur stricte. Chose que la GrĂšce refuse car au stade oĂč elle en est, cela affaiblirait sa croissance et seule une forte croissance peut la sortir d’un dĂ©ficit de 11,4% du PIB.

Le problĂšme de la GrĂšce, pour bien connaĂźtre le pays, est qu’elle dispose de trĂšs peu de ressources, Ă  part l’huile d’olive et le tourisme, ce qui ne suffit pas Ă  sortir le pays de la faillite dans laquelle il est petit Ă  petit en train de sombrer. Et pas de hĂ©ros herculĂ©en pour la sauver !

Il Ă©tait mĂȘme question l’an dernier, quand j’en parlais Ă  un ami expatriĂ© qui y vit, que la GrĂšce revienne Ă  la drachme. Ce serait un vĂ©ritable drame, la GrĂšce ferait alors marche arriĂšre pour s’aligner au niveau Ă©conomique de l’Albanie.

MĂȘme si le FMI veut Ă©viter l’effet de contagion de la crise, la GrĂšce semble plus partie pour faire faillite que pour s’en sortir.

AprĂšs la GrĂšce, le Portugal, et aprĂšs ?
La crise est contagieuse. Comme un chĂąteau de cartes, elle entraĂźne les autres pays dans la crise, les uns aprĂšs les autres. Ce mercredi 28 avril, l’objectif de l’Ă©tat lusitanien est d’apaiser les craintes sur les marchĂ©s. Le signe de mauvaise santĂ© Ă©conomique est plutĂŽt fort : le taux d’intĂ©rĂȘt Ă  10 ans du Portugal vient de grimper de 4,15% Ă  5,2% en Ă  peine 3 semaines.

MĂȘme si le Portugal n’est pas dans la mĂȘme situation que la GrĂšce, elle reste somme toute inquiĂ©tante, avec un dĂ©ficit de 9,4% du PIB. Prochaine victime collatĂ©rale ? L’Espagne, dont le dĂ©ficit avoisine les 11,4% du PIB est sur la sellette.

L’euro qui Ă©tait jusque lĂ  solide, commence Ă  ressentir l’effet domino de la crise. Ce mardi 27 avril dernier, les bourses de l’Union EuropĂ©enne ont toutes plongĂ©* :
AthĂšnes : -6%
Lisbonne : -5,36%
Madrid : -4,19%
Paris : -3,82%
Bruxelles : -3,34%
Milan : -3,28%
Francfort : -2,73%
Londres : -2,61%

A qui profite la crise ? Aux investisseurs en or !
Les pĂ©riodes d’inflation ont toujours profitĂ© Ă  l’or, comme l’histoire l’a prouvĂ© par le passĂ©.
L’effondrement de la monnaie europĂ©enne va inĂ©luctablement voir l’once d’or (valeur refuge) atteindre des records historiques, on peut miser jusqu’Ă  2000€. Le 28 avril, l’or a dĂ©jĂ  grimpĂ© Ă  885,83€, du jamais vu !
Ne perdez jamais de vue que si la situation de la GrĂšce, le Portugal, l’Espagne
 peut affecter Ă  court terme le cours de l’or, il faut Ă  tout pris saisir l’aubaine pour acheter, car Ă  long terme, l’or est toujours gagnant !

* Source : Journal 20 Minutes

A LIRE : Le cours de l’or va monter. Pourquoi ?

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Faure, Jean-François
Jean-François Faure. PrĂ©sident d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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