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La Grèce, telle Icare...

La Grèce est-elle sur le point de faire banqueroute ? Le seul fait que les spéculateurs se posent la question suffit à semer un vent (assez violent il faut bien le dire) de doute qui met l’euro dans l’embarras.

La chute d’Icare
Après avoir refusé l’aide du FMI et de l’UE la semaine dernière (ce qui pouvait paraître bien héroïque compte tenu d’une situation qui relève plus de la tragédie grecque), la Grèce finit par la réclamer.
L’Allemagne veut bien mettre la main à la pâte, à condition que le pays en difficulté mette tout en œuvre pour resserrer les cordons de la bourse en appliquant une politique de rigueur stricte. Chose que la Grèce refuse car au stade où elle en est, cela affaiblirait sa croissance et seule une forte croissance peut la sortir d’un déficit de 11,4% du PIB.

Le problème de la Grèce, pour bien connaître le pays, est qu’elle dispose de très peu de ressources, à part l’huile d’olive et le tourisme, ce qui ne suffit pas à sortir le pays de la faillite dans laquelle il est petit à petit en train de sombrer. Et pas de héros herculéen pour la sauver !

Il était même question l’an dernier, quand j’en parlais à un ami expatrié qui y vit, que la Grèce revienne à la drachme. Ce serait un véritable drame, la Grèce ferait alors marche arrière pour s’aligner au niveau économique de l’Albanie.

Même si le FMI veut éviter l’effet de contagion de la crise, la Grèce semble plus partie pour faire faillite que pour s’en sortir.

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Après la Grèce, le Portugal, et après ?
La crise est contagieuse. Comme un château de cartes, elle entraîne les autres pays dans la crise, les uns après les autres. Ce mercredi 28 avril, l’objectif de l’état lusitanien est d’apaiser les craintes sur les marchés. Le signe de mauvaise santé économique est plutôt fort : le taux d’intérêt à 10 ans du Portugal vient de grimper de 4,15% à 5,2% en à peine 3 semaines.

Même si le Portugal n’est pas dans la même situation que la Grèce, elle reste somme toute inquiétante, avec un déficit de 9,4% du PIB. Prochaine victime collatérale ? L’Espagne, dont le déficit avoisine les 11,4% du PIB est sur la sellette.

L’euro qui était jusque là solide, commence à ressentir l’effet domino de la crise. Ce mardi 27 avril dernier, les bourses de l’Union Européenne ont toutes plongé* :
Athènes : -6%
Lisbonne : -5,36%
Madrid : -4,19%
Paris : -3,82%
Bruxelles : -3,34%
Milan : -3,28%
Francfort : -2,73%
Londres : -2,61%

A qui profite la crise ? Aux investisseurs en or !
Les périodes d’inflation ont toujours profité à l’or, comme l’histoire l’a prouvé par le passé.
L’effondrement de la monnaie européenne va inéluctablement voir l’once d’or (valeur refuge) atteindre des records historiques, on peut miser jusqu’à 2000€. Le 28 avril, l’or a déjà grimpé à 885,83€, du jamais vu !
Ne perdez jamais de vue que si la situation de la Grèce, le Portugal, l’Espagne… peut affecter à court terme le cours de l’or, il faut à tout pris saisir l’aubaine pour acheter, car à long terme, l’or est toujours gagnant !

* Source : Journal 20 Minutes

A LIRE : Le cours de l’or va monter. Pourquoi ?

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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