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Ca y est, on y est. Pas de krach annoncé ce matin malgré l’abaissement de la note des EU vendredi dernier, mais la crise est bien là. Une seule valeur est en hausse : l’or. Que faire avec l’or quand toutes les bourses dévissent ? Achetez-le et gardez-en !

Climat incendiaire sur les marchés boursiers
Le weekend a été chaud pour la plupart des dirigeants de la planète. Après l’abaissement de la note des Etats-Unis par Standard&Poors vendredi dernier, tous étaient sur le pied de guerre hier en pleine journée dominicale pour calmer les esprits. Une étincelle et les marchés s’enflamment. Dans un marché extrêmement volatile aujourd’hui, la bourse de Séoul chute de plus de 6%, la Bourse de Paris replonge après une ouverture stable (-2% en matinée) avec un CAC 40 au plus bas (3.218,493 points à 11h), idem pour Londres. Hier, la bourse de Tel-Aviv a chuté de 7%, dans un climat social fortement tendu et même la bourse saoudienne a eu du mal à maintenir l’équilibre.

Autres symptômes de crise, le dollar a rarement été aussi faible face aux autres devises étrangères et le cours du pétrole, frileux, replonge sous la croûte terrestre, sans parler du déferlement de dettes souveraines qui créent de l’instabilité économique permanente…

De nouveaux records pour l’or
Seul l’or n’en finit pas d’atteindre des records et ce n’est pas très rassurant ; la hausse du cours de l’or est en effet un bon baromètre du mauvais état de l’économie mondiale. Pour la première fois depuis le début du marché haussier, l’once d’or a dépassé les 1630$. L’annonce du PIB des Etats-Unis (au ralenti) vendredi dernier a immédiatement déclenché une hausse du métal précieux qui joue comme à son habitude son rôle de valeur refuge.

Les états et les banques centrales, pompiers pyromanes
Le G7 a beau se vouloir rassurant, tout faire pour maintenir l’équilibre économique et soutenir la croissance, il est trop tard pour éteindre l’incendie déclenché par négligence. La classe politique des pays dirigeants n’a rien fait pour stopper l’hémorragie quand il était encore temps (en 2007). Quid de la moralisation des marchés ? L’état qui n’assume plus son rôle de protecteur social ne fait que jouer le jeux des marchés.

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On se bat de part et d’autres du monde pour éviter un lundi noir mais ce n’est que reculer pour mieux plonger… A qui la faute ? Jeudi dernier, les déclarations de Trichet concernant notamment le rachat d’obligations italiennes et espagnoles n’y ont rien fait puisque c’est vers l’or que les investisseurs, prudents, se sont tournés.

Pendant ce temps-là, les banques centrales remplissent leurs coffres d’or, comme vient de le faire la Corée du Sud en achetant 25 tonnes du métal précieux.

Les devises au cimetière…
C’est un fait, les monnaies papier sont vouées à disparaître après un temps de vie plus ou moins long. Le trait commun à toutes ces devises mortes au combat les unes après les autres depuis plus d’un siècle est d’avoir été dirigées par les banques centrales. Tant que les banques centrales prêteront de l’argent qu’elles ne possèdent pas, les monnaies fiduciaires continueront en toute logique de perdre de leur valeur jusqu’à disparaître de la circulation.

En temps de crise, l’or brille de mille feux !
Le potentiel de l’or est énorme et n’a pas fini de progresser. A la vitesse à laquelle la crise se généralise, l’or risque d’atteindre un nouveau seuil de résistance d’ici la fin de l’année. On peut raisonnablement miser sur une once à 1850$ en décembre, mais on sera encore loin du seuil critique de la bulle attendu à 2500$. D’ici là, l’or aura le temps de corriger et de revoir son taux à la baisse. Alors ce sera le moment d’acheter de l’or physique, pour ne pas être les derniers servis. Car il n’y a pas assez d’or pour tout le monde et quand la ruée s’effectuera, les prix de l’or vont littéralement exploser.

Achetez tant qu’il est encore temps et gardez !
Pour ceux qui ont eu la chance et l’opportunité de placer une partie de leur patrimoine dans l’or, ne serait-ce qu’en 2009, gardez-le précieusement car c’est quand le krach arrivera que l’or jouera pleinement son rôle s’assurance incendie. Bien sûr il peut être tentant de revendre l’or acquis à bon prix il y a quelques années pour réaliser de superbes plus-values. Mais pour en faire quoi ? Pour l’échanger contre des devises ? Placer l’argent reçu dans un compte bancaire ? Non surtout, gardez votre or. Car viendra un temps ou seul l’or pourra servir de monnaie d’échange, comme il l’a toujours fait depuis des siècles quand toutes les monnaies s’effondrent. Il ne s’agit hélas pas d’un roman d’anticipation mais bien d’une histoire qui risque de se répéter…

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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