Les constructeurs automobiles français multiplient les jours de chĂŽmage technique dans leurs usines nationales. Rennes, qui produit des modĂšles moyens et haut-de-gamme (C5, C6 et C7) pour PSA, et Sandouville qui fabrique des modĂšles haut-de-gamme pour Renault, sont restĂ©es inactives pendant des semaines pour Ă©viter de voir leurs stocks s’accumuler.
Mais certains modĂšles de ces mĂȘmes marques, plus en phase avec la demande, voient leurs ventes augmenter: il s’agit de petits vĂ©hicules, Ă©conomiques en carburant et peu polluants, gratifiĂ©s de bonus Ă©cologique. Renault et PSA ont dĂ©cidĂ© de doubler cette prime, se faisant ainsi les relais de la prime Ă la casse annoncĂ©e par Nicolas Sarkozy dans son plan de relance, et censĂ©e aider nos constructeurs nationaux Ă franchir la crise Ă©conomique et prĂ©server nos emplois.
On va moins polluer et faire travailler des français. Cocorico?
On pourrait se rĂ©jouir que, de janvier Ă octobre 2008, dâaprĂšs le site de lâAutomobile magazine, la C1 CitroĂ«n ait vu ses ventes augmenter de 36,2% et la Twingo de Renault de 25,1% et imaginer que la prime Ă la casse va soutenir ces bons chiffres. Or, ces voitures ne sont pas rĂ©ellement françaises, elles n’ont de français que le logo.






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