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De plus en plus de banques centrales se décident à rapatrier leurs réserves d’or détenues à l’étranger. Le Vénézuéla le fit en 2012, l’Allemagne l’annonça en 2013, la Hollande, l’Autriche et la Suisse méditent sur le sujet en ce moment et seront bientôt rejoints par l’Azerbaïdjan et le Ghana. Plus de 20 pays en ce moment ont émis le souhait de rapatrier leurs réserves d’or.

Le gouvernement de l’Azerbaïdjan est arrivé à un accord avec la Banque Centrale du pays pour construire des installations spéciales pour y entrepôser les réserves d’or. Ces dernières sont estimées à 15 tonnes à ce jour et se trouvent dans la banque JP Morgan à Londres. Les rapatriements d’or sont progressifs de l’ordre de 330 kgs par semaine vers l’ Azerbaïdjan. La quantité d’or qui a été rapatriée jusqu’à maintenant atteint la tonne. A fin 2013, l’objectif est de doubler les réserves jusqu’à atteindre les 30 tonnes, selon les sources officielles du pays.

Le Ghana se décide aussi à rapatrier ses réserves d’or officielles.

Le Ghana, deuxième producteur d’or en Afrique, pense aussi à rapatrier ses réserves d’or qui sont entreposées dans la Réserve Fédérale des Etats-Unis et dans des banques européennes. Selon des sources inofficielles, le Ghana se voit influencé par la mesure prise par l’Allemagne suite à leur décision de rapatrier leur or.

Les plus grands producteurs d’or tels que AngloGold Ashanti, Newmont, Golden Star et Goldfields sont en pleine activité au Ghana. Le pays attire beaucoup les investisseurs étrangers de part la dérèglementation bancaire qui y est appliquée. La banque centrale a mis en place un système de change flottant qui permet aux investisseurs étrangers de maintenir les devises dans n’importe quelle banque de leurs choix et de pouvoir les retirer en toute facilité du pays.

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