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Depuis que le cours de l’or a battu son record de 2012, on s’attend à une correction. Cette baisse est intervenue la semaine dernière mais immédiatement contrecarrée par les tensions au Moyen-Orient. Explications.

Or et Argent : des baisses quand même !

Cette évolution des cours est un peu en trompe-l’œil. C’est pour ça que notre partenaire dans l’analyse technique Tradosaure nous propose de bien y regarder. Depuis qu’il y a eu un plus haut à 1415 euros l’once, le cours de l’or a baissé de 5% quand même avant de se reprendre. Pour l’argent, c’est encore plus spectaculaire puisqu’on a enregistré une chute de 13% entre le plus haut enregistré il y a deux semaines à 17,7 euros l’once et le support à 15,6 euros touché 10 jours plus tard.

Cours de l’or : on hésite

On a vraiment l’impression que le cours est pris en tenaille par deux contraintes différentes. La première qui est celle de la logique de l’analyse graphique. Celle que nous vous expliquons depuis plusieurs semaines maintenant (notamment la semaine dernière) qui tire le cours vers le bas pour une correction après de longs mois de forte hausse. L’autre tension est géopolitique et pousse l’once d’or vers le haut.

Une baisse est encore possible

On vous laisse découvrir l’analyse de notre partenaire. Mais clairement, il y a graphiquement une possibilité que le cours de l’or reparte encore à la baisse à la recherche de supports, même chose pour l’argent.

Le Pétrole, la Finance et la Valeur Refuge

Cela ferait un bon titre de roman financier, mais c’est bien l’histoire qui est en train de se dérouler sous nos yeux. Premier chapitre, le pétrole saoudien est attaqué, la production est fortement impactée. Arabie Saoudite et pétrole, deux raisons pour les Américains de faire entendre le bruit des bottes des Marines ! Deuxième chapitre, la Réserve Fédérale américaine et la Banque Centrale Européenne jouent toujours les taux bas. Il faut absolument que les liquidités injectées dans le système bancaire alimentent l’économie réelle. On vous explique les incidences que cela a sur l’épargne et les épargnants dans cet article.

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Vous reprendrez bien un peu de valeur refuge ?

Et c’est le troisième chapitre de cette histoire. Quand le « Moyen-Orient » brule et risque de s’enflammer, quand les négociations commerciales entre les Chinois et les Américains sont tendues, quand la Grande-Bretagne pourrait quitter l’Europe sans aucun accord dans un mois (avec un retour aux frontières physiques, aux droits de douane et aux formalités administratives) ou bien encore que la FED doit injecter plusieurs dizaines de milliards de dollars dans la nuit parce que les taux de prêts entre banques s’envolent…Alors, de nombreux investisseurs choisissent l’or.

L’or : la qualité de ses défauts

L’or physique est un placement qui n’a pas de rendement interne. C’est-à-dire qu’il ne produit pas, en plus de sa valeur de dividendes ou d’intérêts. Dans la catégorie des placements de long terme, on lui préfère les obligations ou les assurances vie ou l’épargne régulée par l’Etat (livret A, etc.). Sauf, qu’ils ne rapportent plus grand-chose aujourd’hui, parfois même moins que l’inflation. On perd de la valeur avec ces placements-là. L’or, au contraire, la « valeur refuge » bénéficie de cet atout culturel en cas de crise. Donc dès qu’il y a de l’incertitude, l’or brille à nouveau dans l’esprit des investisseurs.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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