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L’enquête réalisée par OpinionWay pour AuCOFFRE.com en novembre 2015 a révélé les inquiétudes croissantes des Français vis-à-vis de la situation économique. Un sujet d’autant plus actuel que le monde s’enfonce dans la crise. Cette semaine encore, les Bourses ont dévissé et ont de plus en plus de mal à remonter la pente. Bien sûr, l’or remplit pleinement son rôle de valeur refuge. Si vous ne savez pas comment profiter de cette opportunité, nous allons vous expliquer comment faire.  

Le point sur la crise

La chute brutale du prix du pétrole qui est passé en dessous de 30$, avec le fort risque de contagion aux banques, a fait dévissé les marchés cette semaine, qui ont du mal à se reprendre après le lundi noir du 8 février.

“Les bourses européennes ont clôturé en forte baisse lundi, sur fond d’interrogations sur l’état de santé de l’économie mondiale. Le CAC 40 a cédé 3,2 %, atteignant son plus bas niveau depuis décembre 2014”, indiquait le Figaro lundi 8 février.

L’inquiétude générée par la chute du cours du baril de pétrole risque de s’étendre aux banques par le biais des crédits contractés dans le secteur du pétrole et du gaz. Les banques ne rassurent pas les marchés qui ont donc dévissé.

Contagion mondiale, personne n’est épargné

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“Emportées une nouvelle fois par les incertitudes autour de la croissance mondiale, les Bourses se sont enfermées en ce début de semaine dans une spirale baissière tournant à la déroute pour le secteur bancaire.” (Le Figaro du 09/02).
“Toutes les grandes banques cotées en Bourse, qu’elles soient américaines ou européennes, ont plongé lundi 8 février 2016”. (RFI). A Tokyo, “La Bourse […] a fini en forte baisse de 5,40% ce mardi, dans le sillage des marchés boursiers internationaux la veille et en raison de la hausse du yen, acheté comme valeur refuge en période de turbulences” (L’Echo).

“Les Bourses sont à nouveau d’humeur baissière depuis hier lundi 8 février 2016 et ce sont surtout les banques européennes qui en font les frais” (RFI).
En France, durant la séance du 09/02, le CAC 40 est même repassé sous la barre symbolique des 4000 points, un première depuis août 2013 (Le Huffington Post), tandis que l’indice BEL (belge) perdait 2%. “L’action de la plus grande banque allemande, la Deutsche Bank, a perdu 9 % hier, 40 % de sa valeur en un an” (RFI). “ Commerzbank a perdu 9,49% de sa valeur et Deutsche Bank 9,5%” (Paul Jorion).

Résultat, plus de 6 000 milliards d’obligations ont désormais des rendements négatifs, nous informe Lecho.be.

“L’encours des obligations offrant un rendement négatif a franchi ce mardi le seuil des 6.000 milliards de dollars avec le passage inédit des taux des obligations d’Etat à 10 ans japonaises en dessous de zéro.[…] En moins de deux mois, l’encours des obligations présentant un rendement négatif a plus que doublé alors qu’il était inexistant il y a seulement dix-huit mois, selon JP Morgan”. (Lecho.be)

Les banques sont pénalisées par la faiblesse des taux.

Les Français et l’épargne : des inquiétudes à juste titre

Cette méfiance se traduit aussi au niveau des particuliers. Comme le montrent les résultats de l’enquête réalisée par OpinionWay, près de 90% des Français sont préoccupés par la situation économique actuelle et 80% trouvent même qu’elle ne fait que s’aggraver.

Si 59% des Français ont confiance dans LEUR banque (sous-entendu dans leur conseiller), ils sont 66% à ne pas avoir confiance dans le système bancaire lui-même.

Confiance dans le système bancaire (c) OpinionWay

78% reconnaissent en outre avoir de plus en plus de mal à épargner.

Les Français ont du mal à épargner (c) OpinionWay

Dans les solutions d’alternatives d’épargne, l’immobilier apparaît comme la plus pertinente (59%), suivi de l’assurance-vie (55%) et l’or (38%).

L’assurance-vie qui au passage, avec les taux négatifs actuels n’offre plus aucun rendement.

L’information la plus importante est que le dépôt d’argent sur un compte bancaire n’apparaît qu’en 4e position des alternatives envisagées : 36% trouvent que c’est une bonne chose, mais plus de Français trouvent que c’est une mauvaise chose (37%) ! Ce qui est très révélateur du manque de confiance des Français envers les banques.

Mal informés, inquiets, peur de ne pas faire les bons placements… Les Français ne savent plus vraiment à qui s’en remettre et vers quelles solutions se tourner. Pourtant elles existent ! Des solutions qui protègent l’épargne et le pouvoir d’achat, à l’abri du risque bancaire.  

L’or et l’argent pour sortir du système bancaire

Évidemment, l’or et l’argent n’ont aucun intérêt s’ils restent dans le circuit bancaire ou s’il s’agit d’or ou d’argent papier. Dans ce cas, ils présentent les mêmes risques que n’importe quelle devise.

Pour que l’or et l’argent jouent pleinement leur rôle de protecteur et pour en tirer profit, ils doivent être acquis sous forme physique, de lingots ou de préférence, de pièces.

Vous le savez, en forte période de crise, la prime des pièces décolle même si le cours de l’or est au plus bas. Ce qui n’est pas le cas actuellement, puisque l’aversion au risque étant très élevée, les investisseurs se ruent à nouveau sur l’or, faisant grimper son cours. Le 09 février, l’or a même brisé sa tendance baissière en franchissant les 1200$.

“La multiplication des facteurs de risques qui plombe les marchés d’actions, et notamment le secteur bancaire, profite au métal jaune qui tutoie ses sommets en sept mois” indiquait Boursorama le 09/02. C’est donc le bon moment pour réaliser une prise de bénéfice, mais aussi d’en acheter avant que le cours ne remonte trop.

Qu’il s’agisse de pièces d’or ou d’argent d’investissement, il est toujours bon d’en garder quelques unes, “au cas où”, car le risque de crise financière peut prendre une tournure aussi brutale et violente qu’en 2008. Les pièces d’argent étant plus liquides que celles en or, vous pouvez même en conserver quelques unes chez vous.

Enfin, pour sortir du système bancaire, vous pouvez aussi utiliser les matières précieuses comme moyen de paiement, avec la VeraCarte. L’or physique, l’argent métal et le diamant auxquels est adossée cette carte de paiement sont stockés dans des coffres suisses. Affiliée à MasterCard, on peut l’utiliser dans 30 millions de points de vente et par 1 500 000 distributeurs automatiques de billets dans le monde entier. En cas d’effondrement monétaire, le sous-jacent du compte VeraCarte est tangible et conservera toujours de la valeur.

On peut même s’en servir pour payer un service ou faire en don en matières précieuses sans aucun frais, avec la fonction “Envoyer”. Tout ça sans mettre un pied dans le système bancaire !

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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