Et si l’écologie était la première à payer les pots cassés de la crise… Quand le bateau brûle, on ne s’occupe pas des canaris et des animaux à bord… La crainte que l’on peut avoir est d’oublier l’écologie au nom de la croissance : «Comment, vous voulez des mesures écologiques alors que nous entrons en récession ? Comment, vous avez encore des préoccupations de nantis, de privilégiés, alors que tant de gens vont se trouver au chômage ? Vous pensez à l’extinction des espèces alors que le pouvoir d’achat des humains est en jeu ?» indique Bernard Maris dans sa chronique sur France Inter. Et avec un pétrole maintenant à moins de 80 dollars, pourquoi se hâter de développer des énergies qui coûtent plus chers. Bref, la crise redistribue les cartes, mais on peut craindre que le mistigri n’aille aux écolos.