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Thierry Faure, responsable de clientèle

Actuellement, 80% du patrimoine des Français est investi dans l’immobilier qui selon la courbe de Friggit (évolution actuelle du prix de l’immobilier par rapport aux revenus des Français) n’est pourtant pas le marché le plus rassurant qui soit. Le pouvoir d’achat immobilier reste très bas actuellement. En outre, un bien immobilier est peu liquide, contrairement à l’or physique.

Selon Thierry Faure, l’assurance-vie reste un bon placement car « les rendements sont sûrs et garantis par l’état », mais la législation est en train de changer. « C’est intéressant dans une problématique de succession, et quand on a bien avancé dans la vie ». Autant dire que chez l’or et l’argent, nous avons notre avis tout fait sur la question et pour nous, l’assurance-vie n’est pas le placement le plus sûr qui soit actuellement.

Si notre conseiller en banque privée a moins peur de la solvabilité des banques de que de celle des assureurs, nous sommes en droit de douter avec un exemple comme Dexia (la première de la liste ?). Certaines banques sont quand même très exposées à la dette grecque pour avoir contracté des prêts toxiques. Il n’y a qu’à voir les mauvais résultats des actifs bancaires lundi dernier : BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole sont sur la sellette. A ses clients, Thierry Faure conseille de bien choisir sa banque en ce moment, de s’orienter vers celles qui, comme le Crédit Mutuel, ne sont pas cotées en bourse.

Quid de la répartition du patrimoine dans l’or ?
Sur ce point aussi, nous marquons un léger désaccord. Notre conseiller estime que seulement 5 à 10% du patrimoine doivent être placés dans l’or, dont au moins la moitié dans l’or physique. Notre position est différente sur plusieurs points : pour nous, l’or papier ne vaut pas mieux que n’importe quelle action boursière, avec un risque de perte réel. En revanche, nous nous rejoignons sur la problématique de la livraison effective en cas de crise : si tout le monde venait à réclamer ses parts d’actions en contrepartie physique, il risquerait d’y avoir un sérieux problème… Mais concernant la proportion du patrimoine réservé à l’or, de l’ordre de 5 à 10%, cela nous paraît un peu léger !

Nous chez l’or et l’argent, nous défendons une répartition bien supérieure du patrimoine dans l’or, à hauteur de 30 voire 50% du panier. Car en cas de faillite des banques par exemple comme nous le craignons, que couvrirait 5 ou 10% de son patrimoine placé dans l’or ? Rien.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

1 COMMENTAIRE

  1. Ruinés par l’immobilier:

    Beaucoup de monde croit que l’érosion monétaire est l’amie de l’investissement immobilier .
    J’affirme que cette croyance est totalement fausse.
    C’est le crédit à taux fixe qui est l’ami de la monnaie qui s’errode, et non l’immobilier
    Quand le pouvoir d’achat baisse, l’immobilier finit tôt ou tard, par baisser.
    En terme de pouvoir d’achat, l’immobilier est le pire (après l’obligataire ) des investissements au moment d’une crise apocalyptique .

    Certains de mes ancêtres, étaient de riches et heureux propriétaires bailleurs, qui possédaient plusieurs immeubles. A partir de 1936 et jusqu’ en 1950, mes ancêtres ont vécus une descente aux enfers, qui les ont ruinés jusqu’au dernier appartement vendu… pour une bouchée de pain!

    Après 1929 beaucoup d’ investisseurs, déçus par le marché des actions, convertirent leur épargne survivante, dans l’immobilier. Les malheureux furent presque tous ruinés 20 ans plus tard .

    Le retournement de situation commença en 1935 ou pierre Laval, ministre des finances décida la fameuse déflation Laval, ou les salaires et les loyers furent baissés de 10%. Ceux qui avaient emprunté furent les premières victimes de cette mesure déflationniste. Mais l’inflation des prix à la consommation prit le relais en 1937. Elle fut de 26%

    En 1939 le prix des loyers fut gelé. A partir de cette époque, les recettes locatives ne pouvaient plus s’ajuster à l’inflation du prix des travaux, des charges, et des impôts.

    En 1940 l’inflation était de 19% annuel
    En 1945 l’inflation était de 25%
    En 1948 l’inflation était de 50%
    En 1949 l’inflation était de 60%

    En 1950 un appartement parisien valaient 1,5% de sa valeur en 2007 en monnaie constante, c’est à dire en terme de pouvoir d’achat .

    Comme beaucoup de Français, mes ancêtres avaient donné toutes leurs pièces d’or à la Patrie, en 1914. Ils ne pouvaient donc pas échapper à la faillite. De toute façon, l’or fut interdit par les allemands pendant l’occupation.

    Les locataires furent logés presque gratuitement entre 1940 et 1948 , ceux qui possédaient encore quelque pièces d’or entre 1945 et 1955 ont tous eu l’occasion de devenir propriétaire du logement qu’ils occupaient; mais bien peu d’entre eux ont saisi cette occasion .

    Dans les autres pays Européens ce fut la même chose, en bien pire, en particulier pour l’Autriche et l’Allemagne.

    En étudiant l’histoire économique des différents pays on s’aperçoit de cinq événements, qui se répètent:

    1° la déflation est souvent suivie d’une inflation ou d’ une dévaluation.

    2° Les valeurs des actions sont les premières à chuter, mais comme les entreprises ne font pas toutes faillites, elles remontent toujours. Les banques en faillite ne volent pas les titres de propriétés (sauf en Russie à cause de la révolution bolchevique)

    3° La valeur des obligations d’états font quasiment faillites en monnaies constante. Et les garanties des états ne sont jamais respectées. Les faillites des banques et assurances engendrent la ruine totale de tous les créanciers. La perte en pouvoir d’achat est colossale et définitive. Ce qui fait de cette classe d’actifs la plus risquée de toute, sur la longue durée.

    4° Les locataires sont beaucoup mieux protégés que les propriétaires. Le gèle des loyers est presque toujours pratiqué.

    5° L’ or est presque toujours prohibé ou spolié par les États, les Banques, et les Assurances en faillite.

    Trois conclusions s’imposent:

    1° L’ achat d’immobilier doit toujours, se faire à crédit. Le taux du crédit en teg (assurance comprise) doit être inférieur à la valeur locative de votre achat. Par exemple vous empruntez à 4,5% net pour un rendement locatif de 5,5% net (de charges, de travaux d’entretien, d’impôts fonciers). Si vous achetez pour habiter vous devez connaître la valeur locative nette, de votre achat. Votre crédit doit être couvert par des valeurs refuges. ( l’assurance de votre crédit, souscrit à la banque, défend les intérêts de votre banque .).

    2° Les seules valeurs refuges, furent toujours :
    1°-Les terres agricoles
    2°-les forêts
    3°- les pièces d’argent, et les pièces d’or.

    Aucune banque, et aucune assurance, ne doit connaître le contenu du coffre que vous louez.

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