La production d’or commence à décliner. A terme, la raréfaction de l’offre va forcément avoir une conséquence irréversible sur les prix du métal jaune. Il est encore temps de se procurer de l’or, mais pas de n’importe quelle façon !
Le cours de l’or reprend en fin de semaine
Le cours de l’once reprend un mouvement “normal” cette semaine. Après un début d’été difficile, l’or a commencé à se reprendre mercredi, soutenu par la faiblesse du dollar face à l’euro.
“Le climat géopolitique international alimenté par les politiques incertaines du président américain Donald Trump, devrait logiquement soutenir le cours de l’or”, écrit François Savary dans Letemps.ch. Or il n’en a rien été. De là à soupçonner une manipulation des cours de l’once à coups de ventes massives d’ETFs…
Pour François Savary, l’or reste une des rares alternatives “pour se prémunir contre un retour plus large de la volatilité sur les marchés financiers sont rares d’une part et parce que, d’autre part, certains sont tentés de voir dans ce comportement plus erratique des changes les signes avant-coureurs de ce potentiel regain de volatilité, la conservation d’une exposition sur le métal jaune nous semble se justifier dans une allocation diversifiée.”
Pic de production de l’or atteint
Sans transition ou presque, je vous partage cet article de Mark O’Byrne sur 24hgold sur la production de l’or. Parce qu’une raréfaction de l’offre tire forcément les prix du métal jaune vers le haut. Tout est dit dans son verbatim en introduction :
“Déclin de la production d’or des dix plus grosses sociétés minières du monde – Byron King
– « Aucune grosse mine n’est aujourd’hui en développement de par le monde » – Glasenberg, directeur de Glencore
– La production des mines primaires a décliné en 2016 – Thomson Reuters, via Mining.com”
Et dans le titre “La grande affaire dont on ne nous dit rien”. Il va sans dire que quand les grands acteurs du marché de l’or auront pris conscience de la fin inextinguible des ressources aurifères, mieux vaudra en avoir déjà un peu de côté !
Investir oui mais dans l’or physique sous forme de pièces !
C’est le très bon conseil d’Investir Tarn et Garonne. L’article, court et efficace, évoque les métaux précieux : l’or, l’argent, le platine et le palladium comme supports d’investissement. Juste une parenthèse sur le palladium : ce platinoïde reste un investissement de bourse (il n’est disponible que sous forme de contrats), qui peut être lucratif mais très volatil, et n’est pas considéré comme un métal précieux au sens fiscal du terme.
L’or est le métal qui reste le moins touché par les crises et son marché est six fois plus grand que celui de l’argent, rappelle l’article, la meilleure forme d’investissement étant les pièces d’or classiques comme le Napoléon et les pièces modernes d’une once. Parmi elles, n’oublions pas la VeraMax Collector qui garantit le spread le plus faible du marché pour une revente optimale.
En tout cas, la découverte n’est pas le meilleur moyen de se procurer des pièces d’or d’investissement ! Non seulement, ce genre de trouvaille reste exceptionnel mais en plus vous pourriez être obligé de le restituer… Car en matière de découverte de trésor, tout n’est pas permis.
Le vol non plus n’est évidemment pas préconisé. Vous vous rappelez de cette énorme Maple leaf canadienne de 100 kilos qui avait été volée en Allemagne en mars dernier ? Sa valeur était estimée à 516 000€… Quatre personnes ont été arrêtées à Berlin dans le cadre de cette affaire et neuf autres suspects interrogés (source). La pièce a quant à elle été probablement fondue et revendue…
La meilleure façon de se procurer de l’or est de s’adresser à des professionnels du métier, de préférence pas en boutique en province où le spread sur les pièces est énorme !
