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Nous savons que ces derniers années, les taux de changes USD/Euro et USD/GBP ont été des éléments cruciaux dans la rentabilité économique européenne. En 2001, nous ne pouvions vendre la production avec une marge suffisante à la survie des entreprises puisque l’Euro na valait que 85 cents américains. Le salut semblait alors venir de la délocalisation vers la Chine, le but étant dans ces conditions de baisser les couts de production au maximum. Cependant, le phénomène restait assez marginal. Pour ne prendre que cet exemple, les prix à la consommation des biens issus de l’industrie des technologies de l’information étaient tout simplement ahurissants.

Le réel salut est ainsi venu non pas de la délocalisation mais de la chute de la valeur du Dollar contre une appréciation de la valeur de l’euro et de la livre, jusqu’à ce que l’euro double sa valeur de 2001 pour monter à $1.60 en 2008. En dépit de la chute continue des prix de vente au détail, ce taux de change nous permis de garder la tête hors de l’eau.

Ce qui suit est extrait d’un article de Dominic Frisby (MoneyMorning) explique pourquoi nous devrions porter sur l’or un regard différent et ne pas être obsédés par le prix du Dollar en lui-même mais plutôt par l’index or/euro : l’or coute aujourd’hui plus de 800 Euros l’once et va s’apprécier encore du fait que l’Euro doit faire face à la crise grecque et prochainement l’Espagne, le Portugal et l’Irlande.

Début décembre, l’Euro s’échangeait autour de 1.50$, soit un niveau record. On a vu à travers tout le continent européen que ce soit à Francfort, Paris ou Rome, les ressortissants américains grimaçaient à chaque fois qu’ils mettaient la main au porte monnaie ! Au même moment, on entend les exportateurs allemands râler de leur manque de compétitivité.

Pourtant, à peine deux mois plus tard, l’euro a baissé d’un peu plus de 10%. La viabilité de la monnaie est ainsi remise en question et parler de l’éclatement de la zone euro est devenue monnaie courante, sans mauvais jeu de mots. Ce vendredi, alors que les gens pariaient sur leur chute, les positions à découvert des futures taux du Dollar face à l’Euro ont augmenté de $47.6 milliards, le positionnement net à découvert le plus haut jamais enregistré !

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La Grèce représente tout juste 2.6% du PIB de la zone euro. Si elle peut menacer la monnaie et de système bancaire de toute la zone avec un déficit budgétaire représentant 12.7% du PIB, qu’en est-il de l’Espagne ? Cette dernière a certes un déficit légèrement moins élevé (de l’ordre de 11.2% de son PIB) mais représente 12% du PIB de la zone, soit 6 fois plus élevé que la Grèce. De quoi faire peur ! Et puis, il y a la France (qui elle représente 21% du PIB de la zone euro) affiche crânement ces 8.3% de déficit du PIB…alors que la limite est légalement fixée à 3% !

L’Allemagne fait figure d’OVNI dans ce contexte et représente peu ou prou ce que l’on nomme l’équilibre budgétaire.
Une chute de la livre est à prévoir :

Quiconque à acheté de l’or est aujourd’hui un homme-ou une femme- heureux (se) ! Mais si vous vous referez à sa valeur en Euro, le métal jaune a atteint des sommets avec un prix de plus de 800 Euros l’once…

Ainsi, j’ai tendance à considérer l’or non comme une marchandise mais comme une devise à part entière. Compte tenu de la pression dans la zone euro, il n’est pas étonnant que l’or soit en hausse face au dollar. Je me suis toujours dit d’autre part que nous étions trop obsédés par le prix de l’or en dollars américains, quand c’est le prix de l’or dans notre propre monnaie qui devrait nous importer.
L’or est donc votre couverture face à l’irresponsabilité fiscale de nos gouvernements.

Article de Maurice HALL (GoldCoin.org) adapté de l’anglais par Anaïs BOURDON

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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