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La hausse du cours de l’or, on vous en parle souvent sur LORETLARGENT.info : le métal jaune n’a eu de cesse de progresser depuis 5 ans et son cours a augmenté de 500% en plus de 10 ans : qui dit mieux ?
Nous avions déjà exposé les bases de l’analyse technique graphique du cours de l’or. Pour aller plus loin, nous vous donnons les clés pour comprendre et analyser le cours de l’or en détails.

La Stochastique

La stochastique est un indicateur de momentum qui permet de mesurer la position de la clôture à un moment m à l’écart plus haut/bas sur une période précise. Si les cours de clôtures tendent vers le haut, cela indique une accumulation. Au contraire, s’ils tendent vers le bas, cela indique une distribution.

*Stochastique rapide

Elle est calculée à partir de deux éléments :
– Le %K correspond au rapport entre le range [clôture actuelle, plus bas sur la période] et le range [plus haut sur la période, plus bas sur la période] exprimé en pourcentage
– Le %D qui correspond à une moyenne mobile simple de %K.

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*Stochastique lente

Elle est composée de deux éléments :
– %DS correspond à une moyenne mobile arithmétique de %D pour une période précise.
– %DSS qui correspond elle aussi à une MMS de %DS (Sources : trading-school.eu)

Le Momentum

Le Momentum est un indicateur graphique qui permet de mesurer et traduire la vitesse à laquelle le cours d’une action évolue. La progression du cours est représentée sous forme d’un ratio .
Le terme Momentum désigne également une famille d’indicateurs qui offre la possibilité d’apprécier la vitesse de progression des cours.
Calcul du Momentum : clôture du jour/clôture d’il y a « x » période

La MACD

La MACD ou Moving Average Convergence Divergence se base sur les divergences et convergences de moyennes mobiles et se construit à partir de la différence entre 2 moyennes mobiles exponentielles qui sont calculées sur les cours de clôture.

Dans sa version originale, la MACD se base sur la différence entre deux moyennes mobiles exponentielles (MME) de 26 et 12 jours. La méthode de calcul de ces MME se base sur le fait que le dernier cours de clôture a plus de poids que les autres cours de la période. Lors d’une nouvelle clôture, on établit une différence entre les MME 12 et 26 jours. Le résultat obtenu va ainsi être utilisé afin d’établir une moyenne avec les 8 derniers cours de clôture.

Les Fourchettes d’Andrews

Cet outil d’analyse technique permet de détecter les supports et résistances d’un titre. On appelle aussi cet outil « Andrews’ Pitchork ».
Le terme fourchette est associé au dessin obtenu par la figure qui ressemble à trois lignes parallèles. Ce dessin est aidé à analyser : il convient en premier lieu de distinguer 3 points « pivots » qui représentent trois points extrêmes consécutifs et inverses : un top/ bottom / top ou un bottom/ top/ bottom. Le premier point est le plus ancien. Les droites doivent être parallèles entres-elles et la ligne qui part de A doit passer par le milieu du segment BC, comme montré sur le schéma ci-dessous:

Les retracements de Fibonacci

Découverts par Leonardo Pisano, aussi connu sous le nom de Fibonacci, ils résultent de ratios mathématiques. La suite de Fibonacci est : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144 et se prolonge ainsi à l’infini. Les caractéristiques de cette suite sont les suivantes :
– La somme de 2 nombres consécutifs est égale au nombre suivant
– Le ratio entre un nombre et le nombre suivant est de 0,618
– Le ratio entre un nombre et celui qui le précède est de 1,618
Le nombre 1,618 est couramment appelé « nombre d’or ».
Le plus souvent, on utilise les nombres suivants pour les retracements de Fibonacci : 61,8%, 50% et 38,2%. Les retracements à 23,6% et 76,4% sont eux aussi assez pertinents.

Les Bandes de Bollinger

Elles représentent un indicateur permettant de jauger la volatilité des cours et la comparent par niveaux de prix sur une période choisie.
Ces bandes sont réparties ainsi :
– La bande du milieu qui correspond à une moyenne mobile simple (MMS) : Formule MM = somme des clôtures/n, n étant la durée de période
– La bande supérieure correspondant à la MMS à laquelle on ajoute x fois l’écart type : Bande supérieure = MMS (de la bande du milieu) + x * Ecart type
– La bande inférieure correspondant à la MMS auquel on réduit x fois l’écart type : Bande inférieure = MMS (de la bande du milieu) – x * Ecart type

Les cours fluctuent entre la bande supérieure et la bande inférieure. Quand la volatilité des cours est faible, l’écart type est également faible et donc les bandes se resserrent, et inversement, s’écartent lorsque la volatilité est importante.

Les chandeliers japonais

Les chandeliers japonais, appelés aussi « candlesticks », sont des graphiques permettant de définir les variations d’un cours. Ces graphiques représentent le cours d’une valeur sur une période passée et sont supposés également donner des informations sur les cours futurs.

La période en question est divisée en « sous-périodes » successives et de même durée. L’évolution du cours pendant ces périodes est représentée par un chandelier, qui se compose :
– d’un rectangle vertical qui relie le cours d’ouverture au cours de fermeture. On l’appelle aussi la « bougie ».
– d’un trait vertical qui relie le cours le plus haut au cours le plus bas. On l’appelle aussi la « mèche ».
Un chandelier vert ou blanc signifie que la clôture a été faite au-dessus du cours d’ouverture. A l’inverse, un chandelier rouge ou noir indique que la clôture a été réalisée en dessous du cours d’ouverture.

Les chandeliers japonais peuvent représenter différentes configurations.

*Le doji
Lorsque le cours de clôture est identique au cours d’ouverture, cette configuration est appelée « doji » : elle exprime une indécision entre offreurs et demandeurs, et prédit généralement un mouvement important des cours futurs.

*Le marteau
Le marteau représenter une tendance baissière temporairement freinée et prédit un rebond technique et un retournement à la hausse le lendemain. il prend son sens à la fin d’une série de baisses. Lors de son apparition, il peut alerter sur la fin de la tendance en cours mais c’est une bougie qui doit être confirmée par la bougie suivante. Par exemple, à la suite d’une série baissière, l’apparition d’un « marteau » puis, lors de la séance suivante, d’une bougie de hausse peut être un signal de retournement de tendance. La mèche basse longue du marteau montre que des achats importants ont eu lieu par rapport aux plus bas de la séance.

*L’étoile filante
C’est le cas opposé du marteau : ces chandeliers annoncent le fléchissement du cours, une tendance haussière freinée.

*Le marubozu
Ces chandeliers traduisent une pression importante acheteuse ou vendeuse ininterrompue et sans partage du début à la fin de la séance. L’ouverture correspond au plus bas et la clôture au plus haut pour un marubozu vert, et inversement pour un marubozu rouge.

*Les hautes vagues
Elles peuvent traduire un retournement de tendance.

Sources : trader-forex.fr

L’indice VIX

C’est un indicateur de volatilité du marché financier américain : chaque jour, il est établi par le Chicago Board Options Exchange (CBOE), et calculé sur la moyenne des volatilités des « call » et des « put » sur l’indice Standard & Poor’s 500.
Lorsque la valeur de cet indice augmente, les marchés sont nerveux et adoptent un pessimisme élevé.
Plus la valeur de cet indice est forte, plus les marchés ont une nervosité élevée et donc un pessimisme élevé. Une faible valeur va indiquer un relatif optimisme sur le marché financier américain.

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Jean-François Faure
Jean-François Faure. Président d’AuCOFFRE.com. Voir la biographie.

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