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C’est un serpent de mer depuis de nombreuses années dans le milieu de l’or d’investissement : les gisements aurifères seraient pratiquement épuisés et le métal jaune devrait donc rapidement se faire de plus en plus rare. En fait, c’est vrai… et faux à la fois.

Il faut dire que la perspective d’un or de plus en plus rare ferait bien les affaires de ceux qui ne jurent que par les variations de cours pour dégager des plus-values sur leurs placements en métaux précieux. Ce qui, à la base, est déjà une pratique aberrante qui nie l’intérêt véritable ainsi que l’objectif d’un investissement en or (on le rappelle, l’or n’est pas un actif spéculatif mais, au contraire, un outil de sécurisation du patrimoine). Mais, indépendamment des attentes d’une certaine frange de détenteurs (provisoires) d’or-papier, l’éventualité d’une raréfaction du métal jaune pourrait également influer sur les perspectives d’achats des personnes intéressées par l’or physique : plus rare, l’or deviendrait plus cher et donc doublement plus difficilement à acquérir.

D’où vient la rumeur actuelle d’une pénurie probable de l’or ?

Des rumeurs de pénurie, il y en a déjà eu plusieurs par le passé, le plus souvent liées aux difficultés techniques du moment pour atteindre des gisements de plus en plus profonds et de moins en moins riches. Cette fois, c’est le chiffre trimestriel de production des mines d’or, en baisse constante depuis l’an dernier, qui tend à accréditer le fait que nous aurions finalement dépassé le pic d’extraction aurifère. Ainsi, avec moins de 847 tonnes d’or extraites du sous-sol de la planète au troisième trimestre 2016, et après un deuxième trimestre lui aussi en baisse par rapport à 2015, la tendance semble s’inscrire durablement dans la régression, faisant ressurgir le spectre du déclin inexorable des ressources en or.

La réalité est bien plus nuancée. En premier lieu, nous savons que, bien qu’il s’aventure de plus en plus profondément à la recherche des richesses naturelles du sous-sol, l’homme s’est finalement contenté de gratter la surface de la croûte terrestre, à l’échelle géologique bien sûr. Et on estime que la quantité d’or encore prisonnière des couches les plus profondes de la lithosphère représente des centaines, voire des milliers de fois ce qui a déjà été sorti durant toute l’histoire de l’humanité.

Des ressources inexploitées

Ensuite, il est faux de dire que l’on ne trouve plus de gisements, ou même qu’on n’exploite plus autant qu’avant ceux qui existe déjà. D’abord parce que la technologie permet d’améliorer toujours plus la rentabilité du traitement de minerai, ce qui rend régulièrement d’anciennes mines abandonnées (ou presque) de nouveaux exploitables. Par exemple, à la fin du XIXe siècle, durant la grande ruée vers l’or aux États-Unis, on considérait qu’en-deça de 15 grammes d’or par tonne de minerai, une exploitation n’était plus rentable (certaines mines pouvaient alors produire 50 grammes d’or par tonne, voire au-delà). Aujourd’hui, la moyenne tourne plutôt aux alentours de… 1 gramme par tonne de minerai.

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Et puis, cette même technologie a permis de découvrir de nouveaux gisements énormes dans les régions les plus isolées et inhospitalières du monde, à des endroits qui jusqu’ici avaient été trop inaccessibles pour permettre la moindre exploitation. Enfin, on sait que de nombreux pays n’ont pas réellement développé leur « patrimoine minier » en raisons de troubles politiques ou sociaux permanents (Colombie, Laos, Birmanie…).

Par conséquent, il n’y a aucun risque de pénurie d’or sur Terre. Quelques ralentissements, tout au plus, qui auront le bon goût de faire remonter les cours de l’or, rendant alors plus rentable encore l’exploitation de zones jusqu’ici délaissées…

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Anthony Alberti
Entrepreneur depuis vingt ans dans le domaine de la communication et l'information stratégique, il a été amené à travailler plusieurs fois en partenariat avec des banques et des assurances, dont la principale matière d'œuvre était constituée de l'argent des épargnants. Peu complaisant à l'égard de leurs pratiques dont il a entrevu les coulisses, il délivre aujourd'hui régulièrement son analyse sans concession (et souvent piquante) non seulement sur les agissements des professionnels de la finance, mais aussi de tous ceux qui, de près ou de loin, se font les auteurs ou les complices des manipulations qui spolient chaque jour un peu plus les honnêtes citoyens.

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