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Si de nouvelles réglementations bancaires internationales venaient à être établies, une conséquente augmentation de la demande d’or serait à envisager, selon l’investisseur milliardaire Eric Sprott.

Dans un article paru sur le site internet de Sprott Asset Management, intitulé : L’Or : Solution à la Crise Bancaire, Sprott et son collègue David Baker ont évoqué le potentiel des banques à augmenter de manière très significative leurs avoirs en or sous le projet du nom Bale III.

‘Le Comité de Bâle chargé du Controle Bancaire est une entité unique et quelque peu mystérieuse qui émet les directives bancaires pour les institutions financières les plus importantes au monde’, indique Sprott. ‘Depuis le début de la crise financière voilà 4 ans, le Comité de Bâle a travaillé ardemment sur de nouvelles réglementations internationales visant à réduire les risques d’une autre débacle financière à grande échelle. Le dernier ‘cadre’ du Comité est désigné en tant que ‘Bâle III’ et impose des règles plus rigides en matière de capital. Ceci a pour objectif de contraindre toutes les banques à multiplier les fonds propres qu’elles détiennent de 2% à 7% afin d’éviter à l’avenir tous plans de sauvetages imputables aux contribuables’.

Sprott va plus loin dans sa réflexion en indiquant les implications que ceci aurait sur le métal jaune.  ‘Si le Comité de Bâle décidait d’accorder à l’or un profil de liquidité favorable suivant les réglements proposés dans l’Accord de Bâle III, ceci permettrait à l’or de faire concurrence à la trésorerie et aux obligations d’état à titre d’actif sur les bilans des banques et donner l’opportunité à ces dernières de disposer d’un actif qui a inéluctablement une chance de se valoriser. Certes,  les obligations du trésor américain ne dégagent que très peu de rendement voire aucun. Si les banques pouvaient choisir entre la trésorerie, les obligations d’état ou l’or et, ce, pour répondre aux exigences de liquidités dans l’accord de Bâle III, pourquoi ne choisiraient-elles pas l’or ?

D’un point de vue purement de coût d’opportunité, il est bien plus logique qu’une banque améliore la liquidité de son bilan en y ajoutant de l’or qu’en y apportant davantage d’éléments de trésorerie ou d’obligations d’état … enfin,  si les banques ont la liberté de pouvoir choisir.

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‘Si toutes les banques achetaient de l’or comme les banques non-occidentales l’ont fait, il est certain que toutes en tireraient profit tout en améliorant simultanément leurs ratios de liquidité, ajoute la société Sprott. ‘En agissant toutes ainsi, l’or pourrait sauver le système bancaire. (Fort peu probable … juste en pensée)’.

Sprott ajoute que ‘si les banques mondiales souhaitent réellement améliorer la diversification de leurs bilans et leurs profils de liquidité, elles devront alors intégrer l’or dans leur programme. Il est ridicule de s’attendre à ce que le système bancaire mondial se rétablisse grâce à une abondante participation aux titres d’état’.

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