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Les ministres des finances de la zone euro, la troika incluse, avaient trouvé une solution pour la dette grecque. En effet, il s’agissait de reporter les paiements des prêts d’une dizaine d’années. Les taux d’intérêt s’en retrouvaient d’autant réduits entrainant de ce fait la Banque Centrale Européenne à racheter leurs obligations. En autre, cela signifiait que la Grèce allait obtenir 50 milliards d’euros dans les jours suivants afin d’éviter un défaut majeur. Les inconvénients de cet accord sont les engagements fermes que la Grèce doit respecter sous condition d’un plan d’austérité et d’autres mesures afin de parvenir aux objectifs. Cela comprend un ratio dette/PIB de 175% en 2016, 124% en 2020 et 110% voire moins en 2022. Cela relèverait bien sur d’un conte de fée. Mais, à dire vrai, la plupart des fonctionnaires qui ont pris part à un tel accord ne seront plus là dans 10 ans et ne se rendent pas compte qu’ils ont laché une bombe à détonation différée sur la route.

Au début, on peut y voir un soulagement mais à long terme, c’est une toute autre histoire.

Pendant ce temps, l’OCDE a estimé que le PIB de la zone euro diminuerait de 4% sur l’année 2013 et celle des Etats-Unis de 2%. Leur recommendation s’oriente vers plus d’assouplissement monétaire et de relance.

L’Inde connait une perte de croissance de son PIB soit à 5.3% contre 5.6% et une inflation en hausse soit à plus de 7%. La volonté politique se fragmente, les solutions se compliquant là comme ailleurs. Heureusement que d’un autre côté, ils ont compris la valeur de l’or …

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