LâactualitĂ© qui agite le marchĂ© de lâor cette semaine, câest lâenquĂȘte qui vise une nouvelle fois plusieurs banques. Elles sont soupçonnĂ©es de manipulation sur les cours de mĂ©taux prĂ©cieux et dans le viseur du dĂ©partement de la Justice et de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) amĂ©ricains.
Pourtant, ce nâest pas la premiĂšre fois quâune telle enquĂȘte se penche sur une manipulation prĂ©sumĂ©e. « Les manipulations sur les cours de lâor sont dâailleurs dĂ©sormais un secret de Polichinelle », Ă©voque Charles Sannat dans son Contrarien de la semaine !
Or et argent : les banques soupçonnées de manipulation des cours
Aux Etats-Unis, le dĂ©partement de la Justice et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) enquĂȘtent actuellement sur une manipulation prĂ©sumĂ©e des cours des mĂ©taux prĂ©cieux. Les cours de lâor, de lâargent, du palladium auraient Ă©tĂ© manipulĂ©s Ă Londres par plusieurs grandes banques. « HSBC, Bank of Nova Scotia, Barclays, CrĂ©dit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, J.P. Morgan, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, Standard Bank et UBS » sont dans le collimateur des instances amĂ©ricaines, selon LaTribune.fr dans un article du 24 fĂ©vrier.
Citant le Wall Street Journal, LaTribune rappelle que « ce n’est pas la premiĂšre fois que le rĂŽle des banques dans le processus de dĂ©termination des prix de ces matiĂšres premiĂšres est mis en cause mais les enquĂȘtes menĂ©es jusqu’ici, notamment en Europe, n’ont pas abouti. »
Ce sujet sensible fait Ă©galement la « Une » du Contrarien.org. « Toutes ces manipulations ont Ă©tĂ© orchestrĂ©es collectivement, avec la complicitĂ© des autoritĂ©s de tutelle de tous les pays concernĂ©s, des Ătats, des gouvernements, des politiciens, des banques centrales, bref, de tout le gratin Ă©conomique de la planĂšte finance », Ă©voque Charles Sannat. Une tribune Ă ne pas manquer cette semaine !
Sortie de lâeuro, monnaie dĂ©valuĂ©e⊠câest la crise !
Sortir de lâeuro ? Cette idĂ©e fait lâobjet dâun dĂ©bat sur LesEchos.fr, dans un article du 25 fĂ©vrier. « Pour la quasi-totalitĂ© des Ă©conomistes, la monnaie unique europĂ©enne est un Ă©chec. Reste qu’en sortir coĂ»terait des milliards », avancent dâemblĂ©e Paul-Adrien Hyppolite et David Amiel, tous deux Ă©lĂšves Ă lâĂ©cole normale supĂ©rieure. Pour les deux spĂ©cialistes, sortir de lâeuro sans quitter lâUnion EuropĂ©enne reprĂ©senterait un coĂ»t financier trĂšs important pour la France. « Des entreprises aussi cruciales que la SNCF, Carrefour ou Orange seraient trĂšs fortement atteintes. Qui pourrait croire que cela ne sâaccompagnerait pas dâune crise Ă©conomique et financiĂšre profonde ? », se demandent les auteurs.
En attendant, lâEurope sort un nouveau billet de 20 euros pour lutter contre les contrefaçons. AprĂšs les mises en circulation des nouveaux billets de 5 et 10 euros, il sâagit dâune nouvelle coupure moins falsifiable. « Les billets existants seront encore valables aussi longtemps qu’ils resteront en circulation », souligne RTFB.be dans un article du 24 fĂ©vrier.
En Ukraine et en AzerbaĂŻdjan, câest la dĂ©valuation de la monnaie qui prĂ©occupe les particuliers. Dans un article du 25 fĂ©vrier, 24heures.ch raconte le quotidien des Ukrainiens face Ă la trĂšs forte dĂ©valuation de la hryvnia, la monnaie nationale. Et cite par exemple un entrepreneur ukrainien : « Le fait est que personne ne fait confiance au systĂšme bancaire ici. On se rappelle de la crise de 2008, quand il Ă©tait devenu impossible de disposer de nos Ă©pargnes dĂ©posĂ©es en banque. » Les particuliers cherchent Ă Ă©changer leurs liquiditĂ©s Ă tout prix contre des monnaies plus sĂ»res, et font des rĂ©serves en prĂ©vision de la hausse des prix des produits du quotidien.
En AzebaĂŻdjan, la banque centrale a dĂ©cidĂ© de dĂ©valuer sa monnaie locale. « Cette ex-rĂ©publique soviĂ©tique du Caucase, riche en hydrocarbures, subit de plein fouet la chute des cours du pĂ©trole et la crise en Russie », relĂšve LeFigaro.fr dans un article du 21 fĂ©vrier. Et les rĂ©sultats sur l’Ă©conomie azerbaĂŻdjanaise et sur le quotidien des particuliers ne devrait pas tarder Ă se faire sentirâŠ
Quand la mauvaise gestion des mines continue de faire des victimes
En Afrique du Sud, câest le dernier accident survenu dans une mine dâor le week-end dernier qui remet la sĂ©curitĂ© Ă lâordre du jour. 500 mineurs ont Ă©tĂ© coincĂ©s dans les profondeurs dâune mine Ă 70km de Johannesburg aprĂšs un incendie. Et si tous sont sortis indemnes, cela « relance le dĂ©bat sur la sĂ©curitĂ© dans les mines », Ă©voque Rfi.fr dans un article du 23 fĂ©vrier.
Selon le site dâinformations, les syndicats ont fait part de leurs inquiĂ©tudes quant aux mesures mises en place. « Certes, le nombre dâaccidents dans les mines est en baisse chaque annĂ©e, mais le taux de mortalitĂ© reste toutefois Ă©levĂ©, avec 86 mineurs dĂ©cĂ©dĂ©s en 2014, auxquels sâajoutent sept autres mineurs dĂ©cĂ©dĂ©s depuis le dĂ©but de cette annĂ©e », rappelle Rfi.fr.
Au Mali, câest lâorpaillage et ses dĂ©rives sur la population locale qui est de nouveau Ă©voquĂ©. Dans un article du 24 fĂ©vrier, Maliweb.net se penche sur le devenir des populations â et notamment des enfants â dans lâunivers des mines clandestines. « Lâexploitation artisanale de lâor devient aujourdâhui une source de malheur pour les enfants riverains du fleuve Niger. Depuis quelques annĂ©es, des milliers dâadolescents abandonnent les bancs pour travailler dans les mines », regrette le site dâinformations.
Des tĂ©moignages qui montrent une nouvelle fois quâen termes dâextraction propre, il y a les bons et les mauvais Ă©lĂšves !
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